Il a rappelé que son parti est majoritaire aux deux chambres du Parlement et contrôle pas moins de 34 APW et fort de ses 650 APC. Le secrétaire général du FLN continue à battre le rappel de ses troupes. Il a rencontré hier à la Maison de la Culture Ali Maâchi, les élus locaux des wilayas de Tiaret, Tissemsilt, Chlef, Mascara, Relizane et El Bayadh. En évoquant la rencontre qu'il a organisée avec l'Ugta et le patronat, il affirme que «le président du FCE, Ali Haddad qui est issu d'une famille révolutionnaire et patriotique, n'est pas prédateur, mais il veut aider son pays». Le patron du vieux parti, considère cette rencontre comme un show et une démonstration de force: «Pour la première fois dans ses annales, le FLN a pu organiser ce genre de rencontre. Cela a permis de mesurer le poids du parti», a-t-il soutenu. «Le FLN, un parti de l'Etat et demi, un parti majoritaire aux deux chambres du Parlement et qui a obtenu lors du double scrutin pour le renouvellement des membres des assemblées locales, pas moins de 34 APW et plus de 650 APC, a tenu une rencontre avec l'Ugta et le patronat, pour protéger les couches sociales défavorisées des éventuels licenciements et se porter aussi garant du secteur public», a déclaré Djamel Ould Abbès lors de son intervention. «Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika est non pas le président d'honneur, mais le président effectif du FLN depuis le 10ème congrès», a-t-il souligné. «Nous avons une chance d'avoir le président Bouteflika à la tête du FLN», a-t-il ajouté. Dans le même ordre d'idées, il estime qu' «il était encore tôt de parler du rendez-vous de 2019». «Laissez 2019 aux concernés!», poursuivra-t-il en s'adressant à ses élus. Il a surtout soutenu que «le président Bouteflika a donné une leçon» au président français Emmanuel Macron lors de sa visite éclair en Algérie en début décembre dernier. «Quand Macron est venu en Algérie le 6 décembre dernier, le président lui a donné une leçon. Et Macron l'a bien acceptée», a-t-il lâché. Tout en rappelant que le taux de participation aux élections est passé de 34%, le 10 mai 2017, à 45% le 23 novembre dernier, il présage «un taux de 80% lors de la présidentielle de 2019». Voulant défendre son bilan, il a indiqué que «le FLN a obtenu quand même deux millions de voix de plus en 2017 par rapport à 2012». Pour Ould Abbès, les dernières décisions prises par le président Bouteflika, en l'occurrence, l'officialisation de tamazight, création de l'académie de langue amazighe, la consécration de Yennayer journée fériée et chômée et la demande de restitution des cranes des résistants algériens, «permettront de consolider l'unité nationale et aux Algériens de relever la tête». Le nombre de militants du FLN qui aurait atteint les 700 000, atteindra «les deux millions d'adhérents avant 2019», a-t-il déclaré. L'homme fort du FLN a annoncé d'autres rencontres régionales au centre, à l'est et au sud du pays. Pour rappel, Ould Abbès avait indiqué mercredi dernier, à Alger, que «le FLN, qui contrôle la majorité des assemblées élues et devenant ainsi incontournable dans le paysage politique présente son onction et soutient ladite Charte de partenariat public-privé». L'objectif assigné à la rencontre tripartite tenue à Alger était, d'après le même responsable «d'éclairer la lanterne de l'opinion publique et la rassurer sur le fait qu'il y a de la cohésion, de la coordination et une concertation permanente entre le parti au pouvoir, l'Ugta et le patronat». Selon les deux autres partenaires «cette rencontre a au moins servi à élargir l'éventail du consensus au FLN».