Seul le dialogue... Le Syndicat algérien des paramédicaux a expliqué que cette grève nationale cyclique se déroulera les 8 et 9 janvier pour cette semaine, afin de se poursuivre la semaine suivante, mais qui s'étalera en trois jours au lieu de deux, à savoir les 15, 16 et 17 janvier 2018. La grogne de la corporation de la santé promet de s'étendre davantage. Après les médecins résidents, c'est au tour des paramédicaux d'entamer une grève cyclique de deux jours, à partir de demain. Ce débrayage intervient suite au préavis fixé par le Syndicat algérien des paramédicaux à la tutelle pour répondre aux différentes revendications de l'ensemble des catégories du paramédical. Selon un communiqué publié par le SAP, il a également été question d'insister sur celles liées au parcours professionnel des infirmiers. L'échéance dépassée et au vu de la non-satisfaction de leurs exigences, les paramédicaux comptent à travers cette action, interpeller une nouvelle fois les autorités compétentes sur les «dérives» qui caractérisent ce secteur. Expliquant les raisons de leur décision, ces derniers évoquent «les événements graves et marquants qui sont enregistrés à travers le territoire national dans les différents établissements de santé». D'après eux, après une petite lueur d'espoir de voir certains acquis soulevés lors du dernier conseil par le syndicat se concrétiser, le SAP constate amèrement qu'au final la tutelle n'a pas tenu ses promesses. Et par, en rapport à d'autres événements qui se sont manifestés entravant ainsi la prise en charge des malades. Le syndicat a encore souligné «l'indifférence affichée par la tutelle et son inertie». Ce comportement se traduit pour eux par la «complicité de la tutelle avec le D.S.P dans les événements qui ont caractérisé la wilaya de Djelfa». Par conséquent, le SAP s'est dit agressé dans l'exercice de ses fonctions. Le syndicat a par ailleurs mis en garde contre «toute tentative visant à remettre en cause le système LMD, acquis, scellé et non négociable». En sachant que cet acquis qui a été arraché par le syndicat, ferait l'objet d'une remise en cause par un certain cercle hostile à l'évolution dans la mise à niveau des standards internationaux de la formation à travers le système LMD. Le SAP fait ainsi état d'un blocage délibéré dans l'ouverture du plan de carrières de la corporation paramédicale et sages-femmes. Concernant le reste des points contenus dans la plateforme des revendications. Le personnel paramédical réclame entre autres, la participation du SAP à l'élaboration du projet de loi sur le travail et celui sur la santé, bénéficier aussi, de la retraite proportionnelle et sans conditions d'âge mais également du système de formation LMD. Par ailleurs, parmi les exigences mises en évidence par le Syndicat algérien des paramédicaux se trouve celle mettant en relief l'absence de sécurité au sein des différentes infrastructures hospitalières que compte le pays. Sur le plan social, la préservation du pouvoir d'achat figure également parmi les requêtes capitales. Par ailleurs, le SAP a expliqué que cette grève nationale cyclique se déroulera donc les 8 et 9 janvier pour cette semaine, pour se poursuivre la semaine prochaine mais qui s'étalera en trois jours au lieu de deux, à savoir les 15, 16 et 17 janvier 2018. Le même syndicat appelle l'ensemble de la corporation à une forte mobilisation afin de mettre un terme définitif aux dépassements de «certains gestionnaires qui bénéficent de l'impunité totale de la part de la tutelle ainsi que la concrétisation des acquis». Il promet d'autre part de ne lésiner sur aucun moyen dans la défense de la dignité de la corporation médicale.