Dépourvue de tout foyer d'occupation et de loisirs, la masse juvénile de la commune d'Imsouhal, à l'extrême sud de la wilaya de Tizi Ouzou, ne sait pas à quel saint se vouer d'autant plus que leur calvaire ne cesse de perdurer. Laissée pour compte, la classe juvénile de cette commune de l'Algérie profonde demeure en effet, exposée aux multiples relents de l'oisiveté sans aucune perspective d'avenir, étant donné que la localité ne dispose ni de Maison de jeunes ni de stade communal pouvant accueillir les jeunes, cette frange très sensible de la société. Cette dernière est frappée de plein fouet par le chômage. Ainsi, cette jeunesse qui constitue pas moins de 70% de la population est livrée à son propre sort. Les mieux nantis s'appuient sur la béquille paternelle alors que les autres préfèrent partir sous d'autres cieux à la recherche d'un gagne-pain. Par ailleurs, pour ce qui est du mouvement associatif, les quelques structures qui ont vu le jour dans cette région ont vite fini par sombrer dans l'hibernation et ce, faute de subventions. D'autres part, les arts martiaux sont les sports les plus prisés par la population locale. Un local de fortune a été d'ailleurs ouvert pour canaliser les jeunes talents qui émergent en dépit des conditions déplorables. Aussi, il faut souligner que la municipalité d'Imsouhal ne dispose pas d'un encadrement permettant aux jeunes de mettre à profit leur talent. Enfin, il est également utile de préciser que le centre culturel du chef-lieu de la commune d'Imsouhal, en hibernation depuis belle lurette, sera désormais géré par la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi Ouzou. C'est une occasion sans nul doute pour cette infrastructure afin de retrouver sa vocation d'antan.