A l'instar du PSG, l'Olympique de Marseille est dans le viseur de l'UEFA et de son organe de contrôle financier l'ICFC quant à son respect du fair-play financier. Des sanctions seraient en train d'être négociées par les deux parties. Pour se bâtir une équipe de rêve, il faut des moyens. Et pour échapper aux sévères sanctions de l'UEFA, il faut de bons négociateurs. Le Paris Saint-Germain en avait fait l'expérience en 2014, où il avait accepté de discuter avec l'instance européenne d'une punition pour manquements au fair-play financier. Résultat: une amende de 60 millions d'euros, une limitation de 21 joueurs inscrits en Ligue des Champions (contre 25 normalement) et un contrôle sur les transferts effectués. C'était cela ou une possible exclusion de la compétition européenne... L'Olympique de Marseille vit les mêmes moments actuellement, comme le rapporte aujourd'hui L'Equipe. En effet, le club phocéen dépasserait, de quelques millions d'euros, le déficit de 30 millions d'euros autorisé par l'UEFA, sur les trois dernières saisons. Dès lors, il s'expose à des sanctions liées au fair-play financier. Lesquelles? Justement, l'OM discute avec les experts financiers de l'ICFC, l'organisme de l'UEFA contrôlant les finances des clubs, pour d'abord les convaincre du bien-fondé de leur plan, mais aussi pour ne pas récolter une punition trop sévère. L'OM aurait pu s'éviter pareil désagrément en souscrivant au nouveau chapitre du règlement du fair-play financier laissant plus de marge aux clubs qui accueillent un nouvel actionnaire majoritaire (ce qui est le cas avec Frank McCourt) et les dépenses qui vont avec. Mais le club a estimé qu'une telle démarche n'était pas nécessaire. La bonne tactique? On le saura prochainement.