Oran compte plusieurs centaines d'habitations classées vieux bâti. Ce phénomène constitue une véritable menace pour les occupants des lieux. La réhabilitation de ce patrimoine, dont une partie est en copropriété Opgi-privé, s'est retrouvée freinée par la mauvaise foi de certains habitants et certains propriétaires qui ont refusé de verser leur quote-part pour les travaux de réfection des immeubles tombés en ruine. L'Opgi a recensé dans ce cadre 3000 habitations à réhabiliter. La première phase de cette opération confiée aux services techniques de cet office vient d'être entamée. Cette dernière qui s'inscrit dans le cadre de la réhabilitation du cadre de vie, a été menée grâce à une enveloppe budgétaire de 76,5 millions de dinars. Elle a permis de restaurer des habitations propriétés de l'Opgi où aucun litige de copropriété n'est signalé, nous dit-on. Les immeubles qui ont bénéficié de travaux de réfection sont situés dans les sites parmi lesquels, le quartier populeux Ellouz ex- les Amandiers, HLM et Belle-Vue. L'opération n'a pas été sans l'émergence de certaines difficultés qui ont failli la compromettre. Certains citoyens qui avaient acquis des logements dans le cadre de la cession des biens de l'Etat, ont montré une mauvaise volonté allant jusqu'à refuser l'accès aux balcons ou certaines parties communes à des ouvriers des entreprises de réfection. D'autres, ont carrément refusé de verser leur quote-part de frais de restauration, ont affirmé les responsables de l'Opgi qui ont précisé que l'Etat a mobilisé une enveloppe de près de 155 millions de dinars pour restaurer environ 5000 immeubles du parc de l'Office. D'autres habitations menaçant ruine seront touchées par cette opération qui est actuellement dans sa deuxième phase, à savoir le classement par ordre de priorité des immeubles nécessitant réfection.