Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, dans ses déclarations, a soutenu fermement les décisions prises par le département de Benghebrit» vis-à-vis des enseignants grévistes ayant été licenciés, en particulier ceux du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement du secondaire et technique, Cnapeste, poursuivant le mouvement de grève illimitée qui, selon les parents d'élèves, n'a que «trop duré, pénalisant les élèves et hypothéquant leur avenir». Il dira en ce sens qu'«une telle mesure est légale reposant sur un énoncé prévu par la loi». Il a ajouté que «toute non- application de la loi est synonyme d'une transgression à la réglementation». En tenant de tels propos, le ministre du Travail a, encore une fois, appelé au retour à la raison, en s'ouvrant au dialogue tout en prenant en compte les intérêts des élèves». Mourad Zemali n'a pas caché l'intervention, à plusieurs reprises, de son département aux fins de désamorcer le clash qui oppose les grévistes en sensibilisant et les enseignants et les organisations syndicales, en vain. «L'insistance du syndicat quant à poursuivre son mouvement a compliqué davantage la situation», a déploré le ministre ajoutant qu'«en tant que ministère, nous ne pouvons pas nous placer comme médiateurs ni intermédiaires dans un conflit dans lequel l'une de ses parties ne s'est soumise ni à la loi ni aux meneurs d'un mouvement illégal». «Nous les avons invités à regagner leurs postes de travail en vue de dialoguer avec eux, ils se sont maintenus sur leurs positions», a affirmé Zemali avant d'aborder l'autre mouvement lancé par les médecins résidents, estimant que «leur action relève du secteur de l'université». Cela, a expliqué le ministre «ne nous empêche toutefois pas d'intervenir en appelant à la raison et le dialogue en vue du retour à la normale et aboutir à des solutions arrangeant toutes les parties dans le cadre du dialogue».