Les représentants de ce mouvement syndical ont annoncé la tenue d'une grève cyclique de deux jours par semaine, à partir du 9 avril prochain. La relation du ministère de l'Education nationale avec le Cnapeste demeure caractérisée par des tensions perceptibles. C'est le moins que l'on puisse dire après la décision du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation, de reconduire ses actions de protestation sur le terrain. Ainsi, les représentants de ce mouvement syndical ont annoncé la tenue d'une grève cyclique de deux jours par semaine, à partir du 9 avril prochain. Une décision prise au terme de son conseil national, tenu samedi dernier. Selon le Cnapeste, certains points soulevés lors de la réunion du 12 mars dernier avec la tutelle restent toujours en suspens. Il s'agit particulièrement de la question des ponctions sur les salaires des enseignants grévistes, sur laquelle le syndicat ne cesse d'insister. Pour sa part, le ministère de tutelle se veut pour l'heure catégorique et sa décision reste pour l'heure inchangée. Face à la fermeté des autorités compétentes sur cette requête en particulier, les syndicalistes du Cnapeste parlent de provocation. Ils ont riposté dernièrement, en boycottant les rattrapages des cours qui ont accusé un grave retard suite à leur débrayage illimité. Messaoud Boudiba a clairement assumé la décision de boycotter les rattrapages, imputant la faute à la tutelle qui refuse de céder au chantage. Le même représentant avait ainsi déploré le fait que certains enseignants n'ont pas reçu leurs salaires depuis des mois. Il a par ailleurs, fait savoir que tous les enseignants sans exception ont rejoint leurs postes, y compris dans la wilaya de Blida. Il faut savoir que malgré l'arrêt de sa grève illimitée et la reprise du dialogue avec la première responsable du secteur, les tensions n'ont pas été apaisées pour autant. Le mot «retour à la grève» a toujours été rappelé par les syndicalistes. Alors que le train des négociations a été lancé avec Nouria Benghebrit, le Cnapeste a de suite mis en cause la mise en oeuvre de la tutelle des principaux points négociés. Dans un communiqué publié hier, le Cnapeste accuse la tutelle d'user de «multiples méthodes de marginalisation et de la répression dont fait l'objet le droit syndical». Dans le document, l'entité syndicale souligne que les autorités concernées ont acculé les représentants du Cnapeste, et ce, en exerçant différentes formes de répression sur ses cadres. Tout en exprimant son entière solidarité avec les médecins résidents ainsi qu'avec les étudiants des Ecoles normales supérieures des enseignants (ENS), Il a encore dénigré la façon de faire de la tutelle dont la résultante est le pourrissement continu. Le Cnapeste a appelé de ce fait à se tourner vers leur syndicat afin de contrecarrer la situation et d'aller jusqu'au bout de leur protestation.