Le secrétaire général de l´instance exécutive du Front de libération nationale (FLN), M.Abdelaziz Belkhadem, était hier à Jijel où il a exhorté la population de cette wilaya martyre à se prononcer «en masse» en faveur du projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale, soumis à référendum populaire le 29 septembre prochain. Le premier responsable du FLN, qui a également rappelé les moments difficiles vécus par les habitants de cette région du pays, dont de nombreux citoyens ont payé un lourd tribut, a affirmé que «la politique de la concorde civile, adoptée par le peuple en septembre 1999, a permis de jeter les ponts et de réconcilier les Algériens avec eux-mêmes». Cette entreprise, a encore souligné Belkhadem, «a placé le pays dans un climat de sécurité, de sérénité, de calme et de quiétude pour qu´il puisse se consacrer à la relance économique et s'attaquer aux enjeux qui attendent le pays». Il a appelé les Algériens à «ne pas écouter les voix de la division et de la zizanie», ajoutant: «L´Algérie a besoin de tous ses enfants sans exclusive» pour que le processus d´édification du pays soit entamé. De son côté, Abdelkrim Abada, membre de l'instance exécutive du FLN a plaidé, à partir de Berrouaghia dans la wilaya de Médéa pour une charte qui soit «l'ultime solution qui s'offre au pays pour sortir de la crise qui perdure depuis plusieurs années». Au cours d'un meeting populaire animé au Centre culturel de cette ville, Abada a précisé «que la crise sanglante qu´a vécue l´Algérie nous a menés vers une impasse et semé le désespoir au sein de notre jeunesse, poussée au suicide et à la toxicomanie». Il a également soutenu que «la réconciliation signifie l´attachement au serment du 1er Novembre», estimant que l´adhésion à la démarche initiée par le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, «a pour finalité de faire avorter toutes les tentatives de déstabilisation qui menacent l´unité de la nation et du peuple algérien». Il a affirmé, par ailleurs, qu´«il n'y a pas d'autre alternative que la réconciliation et le pardon et que le référendum du 29 septembre va lancer de nouveau le pays sur la voie du progrès et de la prospérité».