D'autre têtes risquent de tomber dans le sillage de l'enquête sur cette affaire aux multiples implications... La presse affirme depuis hier, que des têtes vont encore tomber et pas des moindres dans l'affaire de la cocaïne d'Oran. La nouveauté se rapportant au feuilleton d'été en instruction, est la vidéo d'El Boucher diffusée par Ennahar TV. Dans ce message publicitaire, cette chaîne privée annonce un reportage exclusif sur la vie privée d'El Boucher. La bande d'annonce montre ainsi l'accusé principal dans l'affaire de cocaïne sur un yacht avec un fusil à pompe. Le dossier est toujours en instruction et l'enquête est toujours en cours. Une photo montrant l'accusé principal dans l'affaire des 701 kg de cocaïne, Kamel Chikhi dit El Boucher, dans une cérémonie d'inauguration officielle a été fortement partagée et commentée dans les réseaux sociaux depuis ce matin. Cette affaire, qui relève du crime organisé est jugée très grave de par le statut et le nombre de personnes impliquées. Des voix officielles autorisées alertent sur la pénétration de la sphère politique par l'argent sale et la généralisation de la corruption. L'impact de l'affaire de la cocaïne sur l'opinion publique est incalculable. L'argent sale a grandement pourri la sphère politique avec une influence toujours croissante, indique-t-on. L'information relative au départ du wali d' Alger, Abelkader Zoukh à sa supposée implication dans l'affaire de la cocaïne, qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux, résulte de l'effet collatéral de cette affaire aux ramifications internationales. D'après certains sites, le fils du wali aurait été entendu par le procureur dans l'affaire de la cocaïne. D'ailleurs, la cellule de communication de la wilaya d'Alger a dû publier, hier, un démenti sur sa page facebook: «La wilaya d'Alger dément avec force les allégations tendancieuses et flagrantes concernant la personne du wali, dont le but est de semer la zizanie», a-t-on déploré. «M. Zoukh n'est concerné ni de près ni de loin par l'affaire de la saisie de la cocaïne à Oran et n'a pas été entendu par les enquêteurs», peut-on lire également. A titre de rappel,, l'implication présumée du chauffeur personnel du désormais ex-Dgsn dans cette affaire de drogues dures, avait également fait réagir la Dgsn. Cette institution a précisé dans un communiqué que «la personne incriminée était un simple employé de son parc automobile, et non le chauffeur personnel de Hamel». La Dgsn avait dénoncé «une pure affabulation (...) oeuvre d'individus qui veulent semer la zizanie au lieu de laisser la justice faire son travail conformément à la loi». Quatre jours plus tard, le général-major Abdelghani Hamel est monté au créneau, avant d'être limogé et remplacé par Mustapha El Habiri. Dans le même sillage, le syndicat des magistrats et le ministre de la Justice ont mis récemment en garde contre la publication de certains noms de mis en cause, tout en insistant sur le principe de la présomption d'innocence. Par ailleurs, de nombreux observateurs se demandent pourquoi malgré l'ouverture d'une enquête sur le blanchiment d'argent en lien avec l' activité de promoteur immobilier à Alger de Kamel Chikhi, il y a plusieurs mois, l'accusé principal n'avait pas été inquiété.