Le montant des frais de service a été décidé en accord avec le consulat général de France et correspond à 27 euros au taux de chancellerie. Le montant des frais de services inhérents à une demande de visa pour la France a subit une légère modification. C'est ce dont a fait mention, le prestataire de services, TLS contact, hier matin, sur sa page Facebook officielle. «A compter du 1er juillet, les frais de service coûteront 3750 DZD TTC et sont à acquitter pour toute demande de visa». Le centre de collecte des dossiers de visas a ainsi précisé que «le montant des frais de service a été décidé en accord avec le consulat général de France et correspond à 27 euros au taux de chancellerie» Cela, notons-le, conduira par conséquent à augmenter le cout du visa vers la France pour atteindre les 11.800 DA. TLS a encore fait savoir que «le paiement des frais de service peut se faire au niveau des centres de TLS contact ou de l'un des 4000 bureaux d'Algérie poste.» Il faut rappeler par ailleurs, que pas plus tard que le mois de mars dernier, le Consulat de France avait annoncé une baisse de ces mêmes frais de 3850 DA à 3 600 DA. On remarquera que le Consulat de France introduit, ces temps-ci et de façon régulière, de nouvelles mesures s'agissant de l'obtention d'un visa pour la France. Mesures qui, faut-il le souligner sont loin de faciliter aux algériens l'accès aux pays de l'autre coté de la méditerranée. En effet, nous constatons que depuis le début de l'année 2018, le nombre d'avis favorables aux nombreuses demandes de visa vers la France, a connu une baisse par rapport aux années précédentes. Récemment, la France a confirmé cette tendance en annonçant qu'effectivement elle prévoit la réduction du nombre de visas accordés aux Algériens, suite à l'adoption, le 26 juin dernier, de la nouvelle loi asile-immigration. La série de dispositions que comprend cette loi est établie selon ses initiateurs, à «lutter contre l'immigration clandestine». Concernant l'octroi de visas Schengen aux étrangers, il est stipulé dans l'un de ses textes que «Le visa de long séjour peut être refusé au ressortissant d'un Etat délivrant un nombre particulièrement faible de laisser-passer consulaires ou ne respectant pas les stipulations d'un accord bilatéral ou multilatéral de gestion des flux migratoires» Ainsi, l'Algérie a été classé parmi les pays les moins coopératifs. Selon des informations relayées par certains medias, la France a justifié ce classement en expliquant que durant l'année écoulée, «l'Algérie a accordé seulement 45% de laisser-passer consulaires sollicités par les autorités françaises pour l'expulsion de ses ressortissants.» La France a également mis en avant le fait que plusieurs de ses journalistes se sont vus refuser un document d'entrée en Algérie, notamment lors des élections législatives de l'année dernière. Par ailleurs, des restrictions sur la durée du visa Schengen ont été opérées depuis peu. Effectivement, les demandeurs algériens ont fait remarquer que ces derniers temps, la validité d'un visa Schengen délivré par les autorités françaises, dépassait rarement les six mois. Ces prises de mesures quelque peu contraignantes pour les demandeurs algériens de visas vers la France, laissent place à plusieurs questions dont celle de savoir quelles sont les vraies raisons qui ont poussé la France à initier ces restrictions?