24 ans se sont écoulés depuis le dernier quart de finale de la Suède, qui avait obtenu la troisième place du Mondial des Etats-Unis 1994. De son côté, la Nati n'est plus arrivée à ce stade de la compétition depuis l'édition 1954, organisée sur ses terres. Suédois et Suisses ont pleinement conscience de l'énorme occasion qui se présente à eux. Après des campagnes qualificatives très encourageantes, bien que prolongées par des matchs de barrage, c'est désormais un billet pour les quarts de finale qui est en jeu et les deux équipes se sentent capables d'aller décrocher le précieux sésame. 24 ans se sont écoulés depuis le dernier quart de finale de la Suède, qui avait obtenu la troisième place au Mondial des Etats-Unis 1994. De son côté, la Nati n'est plus arrivée à ce stade de la compétition depuis l'édition 1954, organisée sur ses terres. Ces sélections ont vécu de grands moments en Russie jusqu'ici, à l'image de l'exceptionnelle seconde période des Blågult contre le Mexique et de la victoire sur le fil de la Suisse face à la Serbie. Les deux équipes ne comptent pas en rester là et auront donc à coeur de montrer qu'elles en ont encore de la réserve. Les suspensions pourraient être la clé de ce match. En effet, Vladimir Petkoviæ devra composer sans ses défenseurs cadres Fabian Schär et Stephan Liechtsteiner, le capitaine de la Nati, tandis que Janne Andersson devra se passer de Sebastian Larsson. Sur les 98 dernières années, les Suisses ont croisé la route des Suédois à 29 reprises, pour un bilan légèrement en faveur de la Nati (11 victoires contre 10 pour la Suède). Cette rencontre sera toutefois une première entre les deux sélections dans une grande compétition internationale. Par ailleurs, le milieu suédois Jimmy Durmaz, victime d'une vague d'insultes racistes après sa faute en fin de match lors de la défaite contre l'Allemagne (2-1), est «en forme», a confié hier son sélectionneur Janne Andersson. «Il faudrait demander à Jimmy comment il va. Il s'entraîne bien, il contribue au groupe. Je le trouve en forme, j'ai l'impression qu'il est là. Il pousse pour pouvoir jouer», a expliqué le technicien suédois en conférence de presse à Saint-Pétersbourg. Plusieurs milliers de messages de haine ont été publiés à l'issue du match du groupe F sur le profil Instagram du joueur de 29 ans, né en Suède de parents assyriens ayant émigré depuis la Turquie. Durmaz avait commis une faute qui avait conduit au coup franc décisif de Toni Kroos à la dernière minute de la défaite contre l'Allemagne lors de la phase de groupes (2-1).