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"C'est normal que l'armée soit associée"
AHMED SADOK, PRESIDENT DU GROUPE PARLEMENTAIRE DU MSP, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 17 - 07 - 2018

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Le député et président du groupe parlementaire du Mouvement de la société pour la paix (MSP) Ahmed Sadok est revenu sur la dernière déclaration du président du MSP, Abderezzak Makri, à propos de la transition démocratique et politique: l'institution militaire doit l'assumer avec d'autres forces vives de la nation. Il déclare que le président du MSP a fait allusion à l'expérience de certains pays qui ont connu des crises politiques et que grâce à l'armée qui a assumé cette transition politique ils ont pu sortir de la crise et asseoir une certaine stabilité dans leurs pays.
L'Expression: Abderezzak Makri a appelé l'institution militaire à s'impliquer avec d'autres forces nationales dans la gestion d'une nouvelle transition démocratique et politique. Quelle lecture faites-vous de cette déclaration?
Ahmed Sadok: Cette déclaration émane surtout des titres de la presse.
Le président du mouvement Abderezzak Makri n'a pas eu de telles propos. Il a fait référence à certaines expériences dans l'histoire où l'institution militaire avait joué un rôle déterminant dans la gestion de la transition démocratique et politique dans des pays qui ont connu des crises politiques graves. C'est une réalité historique à laquelle notre président s'est référé comme expérience qui a donné des résultats probants à travers cette gestion, laquelle a servi les pays concernés par cette transition politique. Mais ce n'est pas uniquement l'institution militaire seule, c'est une action qui englobe toutes les forces politiques dans l'objectif de dépasser la crise et asseoir la notion du consensus comme élément permettant à cette transition d'atteindre son objectif.
Donc, le président de votre mouvement a appelé l'institution militaire à s'engager dans ce processus qui consiste à assurer cette transition politique?
Le président de notre mouvement a parlé de consensus et non pas un appel direct à l'armée pour assumer cette transition politique. Mais une chose est sûre, c'est que le président de notre mouvement a fait allusion à une démarche où l'institution militaire soit impliquée avec les autres forces et partis politiques du pays.
L'institution militaire est comme toutes les autres, c'est normal qu'elle soit associée dans ce processus, qui sera basé sur l'idée d'un consensus où toutes les parties de la classe politique sont unies en déterminant la période dans un cadre de dialogue transparent qui permettra d'aller vers une issue susceptible d'aider le pays à retrouver sa stabilité politique, économique et sociale.
Ne pensez-vous pas que cette position est en contradiction avec l'esprit démocratique qui exige que le processus électoral soit l'ultime recours indépendamment de la nature de la crise politique?
Nous ne sommes pas contre le processus démocratique et le processus électoral. D'ailleurs, nous avons appelé et nous appelons toujours à une élection présidentielle où le principe de la transparence soit respecté et que les résultats ne soient pas truqués. Nous n'avons pas appelé et nous n'appellerons jamais à la remise en cause du processus démocratique et électoral.
Le président du mouvement a tout le temps appelé au consensus et à l'élection présidentielle où l'issue sera consensuelle. Mais en aucun cas, nous n'avons appelé l'institution militaire à prendre le pouvoir et de remettre en cause la stabilité institutionnelle du pays. Mais c'est notre voeu de trouver avec d'autres forces politiques nationales une solution consensuelle pour une vraie sortie de crise et enclencher un processus d'un décollage politique et économique pour le pays et en finir avec le statu quo. Nous croyons que l'institution militaire a des missions constitutionnelles, parmi ces missions, celui d'assurer la stabilité politique du pays en étant partie prenante dans le processus consensuel qui doit être déterminé par l'ensemble de la classe politique à travers la limitation de cette transition politique en un seul mandat sans que cela porte un préjudice aux institutions politiques du pays.
Pour nous, il s'agit d'une ultime chance pour le pays pour lui éviter plus de crises qui risquent d'avoir des conséquences néfastes. Le dialogue doit être consacré de façon sérieuse et conséquente pour aller vers un vrai consensus national, y compris avec l'institution militaire qui fait partie de la solution de la crise politique avec d'autres forces vives de la nation.


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