Alger veut réussir l'évènement La 3e édition des Jeux africains de la jeunesse (JAJ) se déroule en Algérie et prend ainsi le relais aux deux derniers organisateurs, à savoir Rabat (2010) et Gaborone (2014). La capitale algérienne possède une grande expérience dans l'organisation de compétitions d'envergure au niveau continental, notamment les Jeux africains disputés à deux reprises à Alger (1978 et 2007) et qui sont beaucoup plus médiatisés contrairement aux JAJ, réservés aux jeunes sportifs âgés entre 14 et 18 ans aux grandes potentialités au stade de l'apprentissage mais promis à un avenir radieux dans les prochaines années. L'idée des Jeux africains de la jeunesse a germé dans l'esprit du président de l'Association des Comités nationaux olympiques en Afrique (Acnoa) de l'époque, l'Ivoirien Lassana Palenfo qui a lancé cette initiative en 2006, avant d'avoir le 3 février 2010 l'accord définitif du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA) de mettre sur pied cette compétition juvénile tous les quatre ans. Il s'agissait alors pour l'Acnoa d'expérimenter ce concept par l'organisation de diverses rencontres sportives entre jeunes âgés de 14 à 18 ans. Ces Jeux régionaux ont connu une véritable adhésion de la part des sportifs, de leurs dirigeants et même des autorités étatiques des divers pays africains. L'objectif principal des JAJ est d'enrayer le déclin de la pratique sportive chez les jeunes et de contribuer à offrir à cette génération une éducation reposant sur des valeurs comme l'olympisme, la paix, le courage, la tolérance, le respect et l'honnêteté. C'est à la capitale du Maroc, Rabat, qu'échoit l'honneur d'abriter la première édition de cette grande fête sportive et culturelle pour jeunes durant la période allant du 13 au 18 juillet 2010, durant laquelle 1 008 athlètes de 40 pays ont concouru dans 16 disciplines et qui verra la Tunisie décrocher la 1re place au tableau final avec 28 médailles dont 10 en vermeil. Les JAJ-2010 de Rabat étaient qualificatifs aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de Singapour disputés la même année. Puis ce sera au tour de Gaborone (Botswana) d'abriter la 2e édition, du 22 au 31 mai 2014. Cette fois-ci, 2500 athlètes de 54 pays (un record) se sont affrontés dans 20 disciplines qui ont vu la nette domination de l'Egypte, vainqueur de 92 médailles dont 45 en or, suivie de la Tunisie (96/41 or) et du Nigeria (42/19 or). Les meilleurs athlètes avaient décroché leur billet pour les JOJ-2014 de Nankin, en Chine. A Gaborone, l'Algérie avait terminé au pied du podium (4e) avec un total de 48 médailles (15 or, 22 argent et 11 bronze). C'est le 30 mai 2014 dans la capitale botswanaise que le mémorandum officiel d'attribution de l'organisation des JAJ-2018 à l'Algérie avait été signé par le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Mustapha Berraf et l'ancien président de l'Acnoa, Lassana Palenfo. Pour cette 3e édition, elle sera qualificative aux JOJ-2018 prévus en automne prochain à Buenos Aires. C'est dans cette perspective argentine que cette manifestation amènera les meilleurs athlètes et par voie de conséquence elle imprimera un meilleur cachet technique aux JAJ-2018. Pour le rendez-vous d'Algérie, tous les records vont être pulvérisés en partant du nombre de participants (3000), de pays (54 annoncés) et de disciplines (30).