Mike Pompeo entend préparer un deuxième sommet, dans un futur proche, entre Donald Trump et Kim Jong-Un après celui, historique, de juin à Singapour. Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo retournera dimanche prochain en Corée du Nord pour relancer les négociations sur le désarmement nucléaire du régime nord-coréen, dont il va rencontrer, cette fois, le dirigeant Kim Jong-Un qui l'avait ignoré lors de sa dernière visite. Lundi, il terminera par un passage à Pékin pour évoquer «les sujets bilatéraux, régionaux et mondiaux» avec ses «homologues», en pleine guerre commerciale doublée d'un début de crise diplomatique avec la Chine. Mike Pompeo entend également préparer un deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong-Un, après celui, historique, de juin à Singapour.Si le département d'état justifie régulièrement son optimisme par des avancées discutées en coulisses, «ces conversations vont dans la bonne direction et nous avons suffisamment confiance pour monter dans l'avion et aller continuer les discussions là-bas», a insisté la porte-parole. Initialement prévu fin août, ce voyage avait été annulé à la dernière minute sur décision du président des Etats-Unis. Et il intervient après un précédent déplacement, début juillet, au cours duquel Mike Pompeo avait été quelque peu humilié par les Nord-Coréens: non seulement, il n'avait pas rencontré Kim Jong-Un et n'avait pu annoncer aucune mesure sur la dénucléarisation, mais, en plus, Pyongyang avait dénoncé, dès son départ, ses méthodes de «gangster». Cette fois encore, la Corée du Nord s'est employée à faire monter les enchères. A l'Assemblée générale de l'ONU, où Mike Pompeo avait appelé à maintenir les sanctions internationales, son homologue nord-coréen Ri Yong Ho a estimé que cette politique aggravait la «défiance» de Pyongyang. Or «sans confiance avec les Etats-Unis, nous ne pourrons jamais désarmer unilatéralement en premier», a-t-il martelé. «Nous ne relâchons pas la pression», a répondu Heather Nauert.