Plus de 28 000 ex-employés sont concernés par les «irrégularités» du géant pétrolier. Malgré plusieurs tentatives initiées auprès de la tutelle et les promesses non tenues, les travailleurs retraités du Groupe Sonatrach envisagent de tenir un mégasit-in, le 37e du genre, mardi 30 octobre 2018 devant le siège de la direction générale sis à Djenane El Malik (Hydra) pour faire entendre leurs revendications. Reçu samedi à notre rédaction, le porte-parole des «Retraités libres» du groupe Sonatrach, en l'occurrence El Malic Boussadi, a dressé la situation qui prévaut pour les travailleurs, plus de 28 000 retraités du groupe SH, qui seraient, selon lui, privés de leurs droits, à savoir «la pension complémentaire de retraite (PCR) réduite illégalement de 20% à 12,50% soit une diminution de 40% de notre pension, l'indemnité d'expérience professionnelle (IEP) pour tous les retraités sortis après 2009 et l'indemnité compensatoire (I.C) pour tous ceux ayant exercé dans les bases de vie au Sud/régime célibataire». Des décisions juridiques plaident en faveur des retraités pour une régularisation de leur PCR à 20%, celles de l'IEP et de l'IC. Ils réclament aussi le redressement du taux PCR à 20% au lieu du taux actuel 12,50% ainsi que le paiement des rappels de tous les retraités depuis 2003. Ils interpellent le ministre en charge de la sécurité sociale, tutelle des mutuelles, pour demander à la MIP (Mutuelle des industries du pétrole) d'assumer ses missions en direction de ses adhérents et demander à saisir l'inspection générale des finances (IGF) afin de mener une enquête approfondie sur la gestion de la MIP. Les «Retraités libres» interpellent enfin le P-DG de Sonatrch, Ould Kaddour et demandent officiellement une audience pour examiner ce problème.