Les habitants de la cité en question doivent vivre tant bien que mal avec des relents nauséabonds. Si les autorités locales de la ville de Biskra n'interviennent pas très vite, les risques épidémiques et de maladies à transmission hydrique vont certainement se multiplier davantage et à grande vitesse chez les habitants de la cité des 252 Logements Cnep, front d'oued, qui vivent depuis de longues années dans un environnement contraire aux règles d'hygiène et de prévention les plus élémentaires. Depuis plusieurs années déjà des canalisations d'eaux usées ont éclaté à l'intérieur de plusieurs locaux abandonnés, appartenant à l'agence Cnep de Biskra, produisant ainsi une gigantesque marée de déchets et de rejets aux odeurs repoussantes. Le plus dur dans tout cela est que les habitants de la cité en question doivent vivre tant bien que mal avec ces relents nauséabonds, en attendant que les services concernés et qui tardent à le faire, viennent à leur secours. Interrogés, les habitants de la cité sont unanimes pour déclarer que le problème de ces dépotoirs et de ces canalisations défoncées «dure depuis plusieurs années» sans «qu'aucune mesure effective ne soit prise», ajouteront-ils. «A chaque irruption de ces eaux usées, qui nous pourrissent la vie et rendent nos enfants malades, les employés des services de l'APC se contentent seulement de recouvrir la fosse avec de la chaux. Résultat de l'opération «chaux», le phénomène ressurgit à chaque fois qu'il y a des réparations des ménages dans les appartements, donc presque quotidiennement», explique une autre habitante. «En plus de l'absence totale de l'éclairage public, les locaux étant constamment fermés et abandonnés par l'agence Cnep de Biskra, constituent un gîte pour la débauche juvénile et dans lequel tous les déchets sont ainsi rejetés à l'air libre», expliquent les habitants. «Nous vivons continuellement et depuis des années en proie à des saletés de toutes sortes, des piqûres de moustiques et autres bestioles. Nous ne pouvons même plus ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs nauséabondes dégagées. On étouffe», martèle un habitant. Contactés par téléphone, les services techniques de l'APC de Biskra nous ont certifié que des travaux de réparation ont de tout temps été effectués et que la seule responsabilité incombe à l'agence Cnep qui n'a toujours pas procédé à la vente de ces locaux.