Le jeune artiste kabyle Mohammed Alloua s'est produit samedi dernier à la salle El Mougar devant un public nombreux. Le moins que l'on puisse dire, jeunes, moins jeunes, vieilles dames, hommes et femmes n'ont pas cessé de danser et acclamer le chanteur transformant la salle d'El Mougar en une véritable étuve. C'est Brahim Medani qui assurera d'abord la première partie du concert. Histoire de bien chauffer la salle. Celle-ci, elle le sera assurément dès la première note de l'orchestre qui fait remuer votre bas du corps sans discontinuer. Il allumera la salle en interprétant Ouiza et Nora. Mohammed Alloua qui s'amène après, n'a plus qu'à égréner les tubes de son répertoire, le public étant conquis à l'avance à son charme et à ses chansons. Il commencera par Allah-Allah puis enchaînera avec Afous Afous qu'il interprète habituellement en duo avec Lotfi Canon. Puis c'est une reprise de Matoub intitulée : Akker Athakkvaylit qui veut dire lève-toi, femme kabyle . Alloua lâche son tube de l'été Adyoughal Essar Thamourth ou si vous préférez Allo tricité incitant les plus récalcitrants à quitter leurs sièges. Il chantera tour à tour la maman dans Thaemat's ou encore l'amour dans Lynda. Des morceaux chaâbi aussi qui calmeront un peu l'assistance avant de continuer avec On s'en va (destination haraga) , Thaâ Dzoult, Nend Alla (ils ont dit non) et bien entendu son tube qui a fait un tabac il n' y a pas si longtemps Vava chikh. Mohammed Allaoua a prouvé qu'il était grand en invitant tout le monde à l'accompagner dans son répertoire rehaussé qu'il était par des images de montagnes du Djurdjura et ces femmes parées de bijoux kabyles. Le public a bien transpiré!