le ministre de l' Energie «Un montant de 59 milliards de dollars consacré à la recherche et l exploration pour la période 2018-2022.» S'exprimant devant la Commission des finances et du budget de l'APN, le ministre de l' Energie, Mustapha Guitouni, a fait savoir que «le montant de la fiscalité pétrolière, prévue dans le cadre du projet de loi de finances 2019, est estimé à 2714,5 milliards DA sur la base d'un prix référentiel du baril de pétrole à 50 dollars». Elaboré sur la base d'un prix du pétrole à 50 dollars le baril, ce texte prévoit 6508 milliards de dinars de recettes budgétaires, dont 2714 milliards de fiscalité pétrolière. Il a précisé qu'une enveloppe de 50,8 milliards DA avait été consacrée au budget de fonctionnement de son secteur, dont 87% sont destinés à la subvention du prix de dessalement de l'eau de mer. Le budget d'équipement s'élève, quant à lui, à 49,6 milliards DA et sera principalement consacré au programme du soutien de l'Etat en matière d'énergie. Il a fait état, en outre, de la consécration de 24,1 milliards DA au Fonds national de soutien à l'investissement pour l'électrification et la distribution publique du gaz, en sus de 20 milliards DA à la subvention de la facture d'électricité dans les wilayas du Sud, et 5,5 milliards DA aux deux programmes d'énergies renouvelables et de maîtrise de l'énergie. Un ambitieux programme de développement, à moyen terme, a été tracé par le ministère de l'Energie dans le but de satisfaire les besoins du marché national en produits énergétiques et augmenter les recettes d'exportation, a-t-il indiqué. Le programme a également pour objectif l'élargissement de l'activité d'exploration en réduisant le coût de production et en améliorant l'exploitation des champs de pétrole, ce qui renforcera, poursuit le ministre, la production des hydrocarbures à moyen et long terme. Afin de répondre aux besoins croissants du marché national en produits énergétiques, il a affirmé que son secteur s'employait à développer les activités de transformation à travers la réalisation de nouveaux projets pétrochimiques et le parachèvement du programme de réhabilitation et de rénovation de la raffinerie d'Alger, dans le but d'accroître les capacités de raffinage de 2,7 millions de tonnes/an actuellement à 3,65 millions de tonnes/an. Il a fait état, à cet égard, du lancement d'un appel d'offres pour la réalisation de nouvelles raffineries à Hassi Messaoud et à Tiaret devant entrer en service en 2022, avec une capacité de raffinage de 5 millions de tonnes/an chacune. A ce propos, il a fait savoir que les capacités de raffinage passeront, à la faveur de ces réalisations, de 29,62 millions/an actuellement à 40,565 millions de tonnes/an, à moyen terme. En vue d'améliorer la qualité de ce service, le ministre a indiqué que la société de commercialisation et de distribution des produits pétroliers «Naftal» avait prévu plusieurs projets pour augmenter les capacités de stockage et de distribution en créant de nouveaux moyens à l'instar des stations de distribution.