Aujourd'hui la ville d'Oran n'inspire au reste des Algériens que l'image d'une cité indéniablement gagnée par la délinquance. Gendarmes et policiers faisant partie de la nouvelle compagnie spécialisée dans la lutte contre les fléaux sociaux ont interpellé quelque 291 individus, au cours d'une énième opération « coup de poing » effectuée la semaine écoulée dans la wilaya d'Oran. Celle-ci, c'est connu, est considérée comme la capitale du crime en Algérie. Tout les fléaux relevant de la criminalité, allant de la simple consommation d'un joint jusqu'au crime exécuté de la façon la plus impitoyable qui soit, en passant par les vols et agressions qui sont légion dans la wilaya d'Oran sont en effet « implantés » depuis belle lurette sur le territoire de cette mégapole de l'Ouest algérien. Aujourd'hui, la ville d'Oran n'inspire au reste des Algériens que l'image d'une cité indéniablement gagnée par la délinquance. Celle-ci refait surface quotidiennement, et souvent elle entraîne dans son sillage des faits à peine croyables, de par notamment le degré de leur atrocité. L'on se rappelle en ce sens, le scandale qui a défrayé la chronique l'été dernier à Oran. Il s'agit de l'histoire d'un bébé de 18 mois qui a fait l'objet de sévices sexuels ayant entraîné sa mort. La population oranaise, de même que beaucoup d'Algériens ont été choqués à plus d'un titre après avoir pris connaissance d'un tel crime crapuleux, le moins qu'on puisse dire. L'été dernier, la Gendarmerie nationale et les éléments de la sûreté de la wilaya d'Oran ont opéré conjointement des opérations dites de lutte contre la criminalité et auxquelles la presse nationale avait assisté. Beaucoup, sinon la majorité des Oranais ont fait l'objet d'interpellation au cours de ces opérations. La raison principale de leur interpellation a trait dans la plupart des cas au port d'arme blanche. Presque tous les habitants de la cité d'El-Bahia font usage de ce genre d'arme prohibée, soit pour porter atteinte à l'intégrité physique d'autrui, sinon pour se prémunir contre le risque d'une agression pouvant survenir à tout moment et en tout lieu à Oran. Par ailleurs, et pour revenir à l'opération menée la semaine dernière par les éléments de la compagnie de lutte contre les fléaux sociaux, mise ne place rappelle-t-on en juillet 2005, celle-ci a ciblé les sept localités «en pleine effervescence» indique-t-on à Oran. Il s'agit pour les nommer de la localité de Sidi El Bachir, Hassi Bounif, Haï Sabah, Haï Nedjma, Aïn Beïda, Bousfer-Plage et Coralès. Comme souligné plus haut, ce sont 291 personnes qui ont été interpellées au cours de cette opération dont sept arrestations.