plus de 50 accords d'exportation dans divers domaines de production ont été signés la partie algérienne a toujours du mal à s'adapter au système du marché de la grande distribution internationale. «Ce dispositif compte sur un timing et des règles précises.» Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a souligné, hier à Alger, l'importance que revêt le marché africain pour l'impulsion des activités commerciales de l'Algérie si celle-ci souhaite «réussir ses exportations». Selon lui, «on doit d'abord, conquérir par nos produits nationaux les pays d'Afrique», a-t-il déclaré en marge d'une Rencontre nationale sur l'exportation, au Centre international des conventions (CIC). Il a en outre soutenu que le fait de s'installer dans ces régions, permettrait à l'Algérie en premier lieu, de promouvoir et de faire connaître ces mêmes produits. Ce qui est d'après Saïd Djellab «l'un des critères les plus importants pour réussir sa politique d'exportation». Il a, par ailleurs, affirmé que notre pays est déjà lancé sur cette piste, preuve en est, «un peu plus de 50 accords d'exportation dans divers domaines de production ont été signés avec des pays africains» dont 25 contrats avec des opérateurs économiques mauritaniens, précise-t-il. Bien qu'en assurant que les produits «algériens» jouissent d'une assez bonne réputation dans les pays où ils ont été exposés, Saïd Djellab relèvera toutefois que le procédé d'exportation demeure ralenti par bien des travers. Dès lors, il a mis l'accent sur la nécessité de «diminuer le coût logistique des transports», convenant en effet, que ce facteur impacte sérieusement la promotion de l'exportation. D'un autre côté, il avancera comme postulat que: pour réussir sa politique d'exportation, un certain nombre de conditions doit être réuni, dont un prix qualité, du temps et surtout une régularité. Dans ce sens, Saïd Djellab explique que la partie algérienne a toujours du mal à s'adapter au système du marché de la grande distribution internationale. «Ce dispositif compte sur un timing et des règles précises», indique-t-il, et ce, de sorte «à ce que le produit soit directement acheminé vers l'exportation». D'où la nécessité, d'initier une nouvelle orientation afin de s'adapter à la tendance mondiale. A ce titre, Said Djellab met en exergue le fait que ce rendez-vous est justement «l'occasion d'aborder les points de base d'une nouvelle dynamique des exportations». Il a préalablement tenu à mettre l'accent sur «les progrès fulgurants» qu'a accomplis l'Algérie en 20 ans, dans divers domaines, à travers la réalisation des plans de développement économiques. Par ailleurs, il a expliqué que l'efficacité de cette nouvelle dynamique s'illustre aujourd'hui par un regain de confiance des opérateurs économiques. Cela s'est traduit estime-t-il, par l'implication et l'adhésion de ces derniers, pour se faire connaître sur le marché international. D'ailleurs, il fait état d'une augmentation considérable des entreprises algériennes dans les Salons internationaux. «Nous avons enregistré au mois de juillet 2018 près de 839 entreprises contre 374 entreprises en 2017», a-t-il détaillé. Aussi, l'intérêt de ces entreprises est évalué à 34% dans les pays arabes, 29% dans les pays africains et enfin 28% en Europe, souligne-t-il. La participation des entreprises algériennes dans ces expositions a d'autre part, permis la signature de nombreux accords entre des hommes d'affaires algériens et leurs homologues étrangers, a encore précisé Saïd Djellab. Il s'agit entre autres d'accords inhérents à l'exportation des produits algériens dont quatre avec Washington, quatre avec la Belgique, 12 avec le Gabon, et cinq avec l'Egypte (Le Caire).