L'affaire de partialité et de corruption dans laquelle sont poursuivis deux magistrats d'Oran et qui devait être jugée le 4 octobre dernier et renvoyée pour la prochaine session criminelle a été au dernier moment et sur demande du procureur général du parquet d'Oran traitée le 18 octobre dernier par la Cour suprême qui a décidé son renvoi devant la cour d'Alger par arrêt n°4111.193.En effet, cette affaire dans laquelle s'était préparé à se constituer partie civile le citoyen Tounsi Nouredine dont la tante y est poursuivie au même titre que les 2 autres magistrats continue de défrayer la chronique. Ce dernier qui continue de clamer haut et fort son innocence du délit de crime que lui ont «collé» les deux magistrats, suspendus depuis le 7 août 2000 avec la complicité des plaignants, avait préparé de nouveaux éléments qu'il devait présenter à la cour le 4 octobre dernier parmi lesquels 2 faux réquisitoires qui avaient permis l'ouverture d'une instruction à son encontre et une demande d'ouverture d'une enquête pour faux et usage de faux et corruption établie par le procureur général de la cour d'Oran H. B. à l'encontre des deux magistrats qui avaient instruit l'affaire et contre tous ceux dont la culpabilité serait établie au cours de l'enquête. L'instruction n'a pas été ouverte comme l'avait ordonné le 31 octobre 2000 le PG d'Oran, et la tante de Tounsi s'est retrouvée alors mêlée toute seule avec les deux magistrats poursuivis pour, seulement, partialité corruption au lieu de faux et usage de faux, ce qui avait permis de jeter en prison deux frères innocents. On se rappelle que l'inspecteur du ministère de la Justice qui avait enquêté sur l'affaire avait établi l'existence de faux et usage de faux dans l'instruction sans demander l'annulation pure et simple de la procédure entachée de vice et qui devait être frappée de nullité puisque établie par des magistrats accusés de faux et usage de faux. Contacté, le citoyen Tounsi Nouredine a déclaré: Au moment où je m'attendais à l'envoi de mes plaintes au PG de la Cour suprême tel que le stipule l'article 575 du code de procédure pénale, je viens d'apprendre la nouvelle du renvoi de l'affaire de ma tante devant la cour d'Alger mais je ne perds pas espoir d'être entendu d'ici-là par l'inspection générale du ministère de la Justice pour me rétablir dans mes droits. H. B.