Le pays est prêt à accompagner l'Algérie dans la diversification de son économie et prête une grande attention à son potentiel économique. Pour ce faire, la mise en place d'une plate-forme juridique est d'une importance capitale. Huit ans depuis la dernière visite d'un ministre des Affaires étrangères japonais. Les visites ne devraient plus être aussi espacées. Premièrement, du fait que l'actuel chef de la diplomatie japonaise est plus actif que le précédent. Il a déjà visité plus de pays en une année que le précédent durant la totalité de son exercice. Deuxièmement, il a été convenu de «renforcer le dialogue politique [...] et rehausser ainsi les relations bilatérales à un niveau supérieur». La visite, comme prévu, était d'ordre principalement économique, mais pas seulement. Une partie des discussions entre les chefs de la diplomatie des deux pays portait sur la préparation de l'ordre du jour du prochain Ticad. C'est une conférence internationale qui se tient à Tokyo, à propos du développement de l'Afrique. En cela, l'Algérie est un partenaire de choix. Etant pour le Japon un «acteur important» au sein de la communauté internationale, le pays du Soleil levant espère une «participation active» de l'Algérie lors de la prochaine édition qui se tiendra en août prochain à Yokohama. Pour ce qui est des investissements japonais, ces derniers ont été séduits par la «4e économie d'Afrique» de par les potentialités humaines importantes ainsi que par les infrastructures dont elle jouit. Le Japon pense donc qu'il y a forcément moyen de connaître une meilleure croissance économique par la diversification. Et il est prêt à y contribuer. Seulement, l'accord sur les investissements et la non-double imposition figure comme une condition sine qua non pour une coopération économique plus approfondie. «Nous avons convenu de faire avancer les dossiers», s'est félicité le ministre des Affaires étrangères japonais. Un deuxième dialogue devrait avoir lieu en mars prochain entre les fonctionnaires des deux ministères des Finances, mais les discussions seront informelles. Selon la façon de faire des Japonais, lorsque des discussions sont officielles, elles aboutissent forcément à une signature. Le Japon a exprimé sa volonté d'employer la main-d'oeuvre algérienne en cas d'investissement, contrairement à la pratique de certains pays. Le pays est prêt à accompagner l'Algérie dans la diversification de son économie, et prête une grande attention à son potentiel économique. Pour ce faire, la mise en place d'une plate-forme juridique est d'une importance capitale. Le Japon se dit ouvert également à toute initiative émanant des pays concernant les partenariats. Les deux pays ont tout à gagner à accélérer le processus de signature de ce fameux accord, dont l'épopée a commencé il y a plus de 8 ans. Diversifier son économie en partenariat avec l'une des plus grandes puissances économiques et technologiques dans le monde. L'Algérie en est à un accord près.