Le président de la Société algérienne de formation et de recherche en oncologie (Safro), professeur Adda Bounedjar, a annoncé l'intégration «prochaine» de l'immunothérapie au sein des centres anticancer en Algérie, et ce après l'adoption, par le ministère de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière de ce type de traitement. «Tromper la cellule cancéreuse et détruire la tumeur en stimulant l'appareil immunitaire, c'est ainsi que l'immunothérapie a prouvé son efficacité contre certains types de cancer à l'instar du cancer du poumon, de la peau ou encore celui du sein à condition de garantir un suivi et un contrôle corrects pour le patient afin d'éviter tout effet secondaire, mais tout en gardant, bien entendu, la chimiothérapie et la radiothérapie», a précisé le professeur Bounedjar lors d'une rencontre placée sous le thème «La route vers l'oncologie: rencontrer le futur.» Aussi, le même responsable a fait savoir que «cette nouvelle thérapie revient à 120.000 euros par patient et exige un suivi au niveau des services hospitaliers auprès des spécialistes, si l'on veut garantir la guérison et rationaliser les dépenses».