Des rencontres d'affaires sur les technologies de l'information et de la communication organisées par la Bourse algérienne de sous-traitance, la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille Provence et la société AB conseil France ont été tenues, hier à Alger. Une participation de pas moins d'une vingtaine de sociétés françaises et algériennes activant dans le secteur des TIC a été enregistrée. L'objectif est de proposer et de positionner leurs compétences et savoir-faire auprès des décideurs algériens, mais également auprès des banques, assurances, entreprises, institutions et ce, à travers des rendez-vous ciblés et planifiés d'avance. A vrai dire, ces rencontres tendent à moderniser les secteurs d'activités à travers l'introduction des TIC dans, entre autres, la gestion. «Cette rencontre est destinée aux administrations centrales et entreprises algériennes à la recherche de solutions informatiques», nous explique un organisateur. Pour le président de la Bourse algérienne de sous-traitance, M.Abdallah Ghedjatti, ce genre de rencontres aident à développer le partenariat entre les deux pays. Ce qui induit à l'échange de compétences, de savoir-faire et de transfert de technologie entre les partenaires des deux rives. Pour ce responsable, tous les éléments sont réunis pour concrétiser des partenariats de qualités. «Nous avons des compétences dans ce domaine, et le marché existe. Ce que nous espérons c'est de développer ce partenariat et travailler ensemble pour valoriser les ressources humaines algériennes», a-t-il déclaré et d'ajouter: «Le tissu algérien de sous-traitance est appelé à se développer». Pour notre interlocuteur, l'Algérie doit prouver au monde entier qu'elle possède des capacités humaines et matérielles pour faire face à la concurrence internationale. «Nous avons pour mission de promouvoir au niveau international notre savoir-faire», indique M.Ghedjatti. Il faut dire que les efforts consentis après la libéralisation du marché des TIC en 2001, ont pu nous faire rattraper le retard cumulé dans ce domaine ou du moins réduire l'écart avec les autres pays voisins. En matière de téléphonie mobile, à titre d'exemple, une concurrence rude s'est installée dans le secteur, rendant l'Algérie plus proche de ses voisins avec une densité téléphonique (fixe et mobile) de 16% alors qu'elle n'était que de 5,23% en 1998. Pour ce qui est des perspectives à l'horizon 2010: couvrir 60 à 80% de la population, permettre un taux de raccordement à l'outil informatique de 15 à 20% et offrir l'accès Internet à 40% des Algériens. «Les nouvelles technologies deviennent une réalité en Algérie, l'étape de concurrence à laquelle nous avons tant aspiré se concrétise actuellement», dira le ministre lors de l'une de ses sorties médiatiques.