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Deux scénarios se dessinent
UNE NOUVELLE ÈRE S'OUVRE
Publié dans L'Expression le 04 - 04 - 2019


Le Conseil constitutionnel
Une transition prévue par la Constitution ou celle en dehors du processus constitutionnel.
Après sept semaines de contestation, le peuple algérien, qui se projette dans l'avenir, voit s'ouvrir une nouvelle ère de démantèlement du système mis en place depuis plus d'un demi-siècle. De quoi sera faite la phase de l'après-Bouteflika a déjà commencé. Deux scénarios se dessinent à l'horizon: une évolution dans le cadre du processus constitutionnel ou une transition en dehors de la Constitution actuelle.
Dans ce contexte, le Conseil constitutionnel s'est réuni, hier, pour constater, conformément à la Constitution, la vacance de la présidence de la République et transmis un acte de «vacance définitive» au Parlement. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah doit ensuite être chargé d'assurer l'intérim pendant trois mois. Il devra organiser une élection présidentielle à deux tours et remettre le pouvoir au nouveau chef de l'Etat élu lors de ce scrutin. Toutefois, cette option est rejetée et par les manifestants et par les acteurs politiques de l'opposition. Depuis le 22 février, des millions d'Algériens sont sortis dans la rue pour demander pacifiquement le départ de Bouteflika, de son entourage et du système. Que va-t-il arriver maintenant? Malgré la démission de Bouteflika, les manifestants refusent la transition prévue par la Constitution qui laisse aux commandes les acteurs du système. D'ores et déjà des appels à maintenir la pression par la poursuite de la mobilisation pacifique et à sortir dans la rue massivement à l'occasion des manifestations du septième vendredi, sont lancés.
A ce propos, le président du Talaie El-Hourriyet, Ali Benflis, l'un des partis qui adhèrent à la proposition de Gaïd Salah, a réclamé le départ des 3B (Bensalah, Belaïz et Bedoui, des fidèles de l'ancien régime. Dans ce contexte, la constitutionaliste, Fatiha Benabbou a indiqué qu' «il existe des dispositions légales pour nommer un autre président du Conseil de la nation, notamment la loi organique régissant la relation du Parlement et l'Exécutif et les règles de fonctionnement du Sénat parues en 2017».
Dans le même ordre d'idées, certains observateurs dénoncent l'attitude de certains partis et des médias privés, qui tentent de se repositioner pour soutenir un clan du pouvoir au détriment d'un autre, à travers le changement de leur fusil d'épaule. En un laps de temps très court, la cartographie politique s'est totalement reconfigurée. Ce genre de positionnement clanique peut faire dérailler le train du changement démocratique pour la mise sur pied d'un système politique moderne.
Sur un autre plan, tout en restant dans la même philosophie et la même logique des clans, prévalant dans l'ancien régime, les partis de «l'allégeance», ont vite lâché l'entourage du chef de l' Etat, Abdelaziz Bouteflika pour apporter leur soutien inconditionnel aux propositions du chef d'état-major, Ahmed Gaïd Salah. Contrairement aux partis de l'opposition, ces appareils (FLN, RND, TAJ, MPA), n'ont présenté aucune proposition de sortie de crise. Pour l'anecdote, le porte-parole du RND, a indiqué, hier, à TSA que «l'entourage du président était prêt à tout, y compris plonger le pays dans une crise profonde». Du débat autour des propositions et contributions pour la réalisation des objectifs du mouvement, il ressort qu'il était attendu de l'armée qu'elle accompagne la transition, mais non pas de la piloter. Pour beaucoup, le mouvement finira par secréter ses représentants pour mener la transition avec d'autres acteurs politiques. Depuis le 15 mars dernier, beaucoup d'acteurs politiques et associatifs s'opposent catégoriquement à la transition gérée par les partisans du régime politique en place, qualifié de «bande de voleurs».
En fait, pour la majorité des observateurs, l'application de l'article 102 de la Constitution, dans le cadre du processus constitutionnel, est la meilleure manière de «confisquer les aspirations du mouvement populaire». Ces mécanismes constitutionnel, institutionnel et le cadre législatif actuel ne sont pas incompatibles avec les revendications du mouvement populaire.


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