img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P190411-14.jpg" alt="" Nous sommes à l'écoute de la société"" / «Le plus important est que le gouvernement respecte ces marches et le droit du peuple à s'exprimer.» «Les forces de l'ordre et les responsables de la sécurité, se comportent d'une façon professionnelle face à cette situation, je n'ai aucune connaissance d'une quelconque interdiction de marches, et je considère que ces informations sont des rumeurs donc j'appelle tout le monde à faire preuve de vigilance et de conscience du danger que ces rumeurs peuvent présenter sur la Sécurité nationale, et du risque d'éventuelles infiltrations de ces marches de la part d'individus ou de parties mal-intentionnées», a déclaré hier, le porte-parole du gouvernement Hassan Rabehi, lors d'une conférence de presse tenue au Palais du gouvernement, et ce avant d'avoir démenti l'information portant sur un quelconque lien de parenté avec le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz. Et d'ajouter «ce qui se passe dans les marches, et a été considéré comme répression, n'est fait que pour le maintien de l'ordre public,et tant que les marches sont pacifiques, et ne menacent pas l'ordre public, l'attitude des forces de l'ordre sera pacifique». Interrogé sur la position du Hirak qui réclame le départ du gouvernement, le porte-parole du gouvernement explique que «les pouvoirs publics sont à l'écoute de la société, seulement nous avons le choix entre consacrer la démocratie à travers l'application de la Constitution, ou bien sortir de la démocratie, et par conséquent nous sortirons de la Constitution ce qui va à l'encontre des principes démocratiques, et nous soumettra à la critique objective de la communauté internationale.» Et d'ajouter «la Constitution, n'est pas dépassée, tant qu'elle n'a pas été abrogée et remplacée par une nouvelle. L'arrivée du président au pouvoir s'est faite dans le strict respect de la Constitution. Le plus important est que le gouvernement respecte ces marches et le droit du peuple à s'exprimer et réclamer une stabilité politique et économique». Par ailleurs, réagissant à une question sur les enquêtes engagées contre les affaires de corruption, Rabehi considère que «la corruption existe partout dans le monde et il faut laisser le soin à la justice de trancher dans ces dossiers». En outre, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, est longuement revenu sur l'ordre du jour de la réunion du Conseil du gouvernement tenue ce mercredi, indiquant que tous les secteurs ont abordé la préparation du mois sacré de Ramadhan, avec l'engagement de consentir tous les efforts nécessaires pour permettre aux Algériens de passer ce mois dans les meilleures conditions. Dans ce sens, Rabehi a tenu à rassurer sur l'implication de tous les secteurs, pour plus de coordination pour mieux répondre aux attentes des citoyens, et éviter les failles enregistrées par le passé. Notamment en matière de disponibilité des produits alimentaires, l'allégement des procédures de l'octroi de l'aide financière aux plus démunis pour lesquels une cartographie sera établie, la création de marchés de proximité, et un programme culturel à la hauteur des attentes de la population. En somme, sur cette sortie médiatique, le maître-mot du gouvernement demeure le maintien de l'activité des institutions de l'Etat, et surtout essayer, en dépit d'une impopularité incontestée, de dire qu'un gouvernement est en place et travaille pour l'intérêt du pays.