Le Palais du gouvernement «L'avertissement adressé au chef du DRS est valable pour tous les ennemis de la nation.» «je ne considère pas que nous vivons aujourd'hui en crise. A la faveur des bonnes volontés, nous avons permis au pays de s'installer dans le processus, dans l'étape de la solution de la crise. A ce jour les solutions préconisées, et en réponse sincère à la demande du peuple, se sont faites dans le cadre de la Constitution, ceci ne nous empêche pas dans l'intérêt du pays de rester ouverts à toutes les initiatives qui permettront de transcender cette étape», c'est ce qu'a déclaré, le porte-parole du gouvernement, M.Hassane Rabhi, lors de la conférence de presse tenue hier au Palais du gouvernement. Interrogé au sujet du discours du chef d'état-major, Gaïd Salah, sur l'avertissement adressé à l'ex-chef du DRS, et sur les enquêtes de corruption, Rabhi a estimé que le chef d'état-major «a dû se saisir de données qui lui ont permis de faire ce constat, mais il n' pas négligé le rôle de la justice, qui sera saisie pour ces dossiers de corruption en temps opportun». Et d'ajouter «l'avertissement adressé au chef du DRS est valable pour tous les ennemis de la nation». Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement, a considéré que les entraves que rencontrent les ministres dans certaines wilayas, lors de leurs visites de travail, sont dans l'intérêt de personne «si aujourd'hui on empêche le gouvernement de faire son travail, que sera la situation du citoyen, demain, au niveau local. Nous devons être solidaires et sensibiliser le citoyen sur le rôle du gouvernement, qui oeuvre à préserver les institutions de l'Etat, garantir le service public et contribuer au redressement de l'économie nationale». Concernant les incidents qui ont marqué les dernières marches, Rabhi a affirmé que «les forces de l'ordre n'ont reçu aucune instruction pour l'utilisation de la force contre les manifestants. Ce sont des provocations qui visent à donner une image négative de l'Algérie à lintérieur comme à l'extérieur». Revenant sur le refus de certains P/APC à participer au processus d'organisation de l'élection présidentielle, le porte-parole du gouvernement explique que «les P/APC qui considèrent illégitime de s'associer au gouvernement dans son action à réunir les conditions pour l'organisation de l'élection, sont eux-mêmes illégitimes». D'un autre côté, concernant une éventuelle levée du monopole de la distribution de la publicité aux médias, en sa qualité de ministre de la Communication, Rebhi considère qu'il faudra du temps et il faut d'abord passer par une distribution équitable des espaces publicitaires, ce qui incombera à la commission qui sera mise en place. Cette dernière peut effectivement déranger certains médias qui avaient la part du lion, qui verront leurs quotas rétrécir. Dans ce sens, j'invite tous les médias à travers une synergie de participer à mettre en place les paramètres du conseil de l'éthique et de la déontologie. En outre, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, est revenu longuement sur l'ordre du jour de la réunion du Conseil du gouvernement. Indiquant que des décrets exécutifs ont été proposés, pour approbation, notamment dans le secteur agricole, financier, industriel, de la santé, de la communication et des ressources en eau. En détail, il s'agit du report du décret sur la bonification des taux d'intérêts sur les crédits d'investissement, de l'approbation du décret sur la typologie des terres irrigables, et l'utilisation rationnelle des ressources hydriques.