Signature d'un mémorandum d'entente entre Sonatrach et le CDER    Fédération Algérienne de Taekwondo: Yazid Benallaoua réélu pour un nouveau mandat olympique    Tizi-Ouzou: la caravane Jeunesse et Mémoire nationale sur les traces des "novembristes"    L'imam de la mosquée d'Al-Aqsa adresse un message de gratitude au président de la République et au peuple algérien    Tennis/Championnats d'Afrique ITF/CAT U18: l'Algérienne Maria Badache qualifiée au 3e tour    Le président de la République reçoit le vice Premier ministre russe    ANP: arrestation de 9 éléments de soutien aux groupes terroristes en une semaine    Start-up: hausse du nombre de projets universitaires innovants de 50% en 2024    Développement et modernisation de la capitale: une séance de travail consacrée au Plan blanc    Santé: création d'une commission chargée de l'examen des imperfections des statuts    L'ASSECCA condamne l'ingérence du Parlement européen dans les affaires intérieures de l'Algérie    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 47.417 martyrs et 111.571 blessés    Ouverture des candidatures pour la 3e édition du prix "Cadets de la Culture"    Algérie-Italie: signature d'un protocole de coopération en matière de formation policière    Bouira: un centre d'excellence pour la formation spécialisé dans le textile et le cuir    Algérie-Italie: la province de Bologne distingue Toufik Houam pour ses contributions humanitaires pendant la crise du COVID-19    Ambassadeur palestinien à l'ONU: "Il n'y a pas d'alternative à l'UNRWA"    Assistance vidéo à l'arbitrage (VAR): clôture du séminaire de la Fifa à Alger    Belhadj présente le modèle algérien au Caire    Amman et Le Caire rejettent fermement tout déplacement des Palestiniens de leur terre    La profondeur des relations fraternelles entre l'Algérie et la Tunisie réaffirmée    «Un tirage intéressant mais pas facile»    Ligue 1 Mobilis (mise à jour) : Le MCA convoite le fauteuil de leader    Réunion de coordination entre la FAF et les clubs    Réception prochaine de trois infrastructures de proximité de stockage de céréales    Zouhir Ballalou inaugure le Musée public national de Cherchell    Poutine a félicité Loukachenko pour sa victoire aux élections    Une vendeuse en pharmacie et son complice appréhendés pour vente de psychotropes sans ordonnance    Saisie de 2.650 bouteilles de spiritueux, deux arrestations à Sayada    Plusieurs routes dépourvues d'éclairage public à Sidi Khettab    Football : Décès de l'ancien gardien du CRB Ali Benzerga    Ces hommes d'exception qui ont sacrifié leur vie pour sauver l'Algérie    La guerre de balance des paiements de Trump contre le Mexique et le monde entier … (Partie II)    Vivre la vie consiste à développer continuellement la vie. «Il n'y a pas d'autre manière de vivre»    Un tournant clé dans l'internationalisation de la question algérienne    Bechar accueillera mardi les festivités nationales        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



À quand l'issue salvatrice?
LES FORCES DU CHANGEMENT INTERPELLENT L'ANP
Publié dans L'Expression le 27 - 04 - 2019

La crise est encore loin de connaître son dénouement
Les partis de l'opposition n'arrivent pas à jouer le rôle central qui consiste à peser sur la situation et aller de l'avant d'une manière concrète.
Les représentants des forces du changement ont appelé dans leur communiqué qui a sanctionné leur neuvième rencontre à «mettre en place une commission qui se chargera d'organiser une rencontre nationale des forces de changement». Celle-ci «sera ouverte sur l'ensemble des acteurs de la société civile et la classe politique, sauf ceux qui étaient impliqués dans la crise politique», relève le même communiqué.
Cette rencontre est intervenue à la veille du 10e vendredi, de la mobilisation populaire. Il est constaté que la scène politique nationale est murée dans une logique que beaucoup d'observateurs de la chose politique qualifient de crise drastique et d'impasse qui pourrait mener vers des dérapages désastreux. De fait, l'institution militaire est sollicitée pour jouer le rôle prépondérant dans cette rencontre nationale en sa qualité «d'institution légitime et une partie déterminante dans la solution de la crise», a asséné le communiqué des partis de l'opposition.
Il convient de rappeler que ladite rencontre s'est donné comme objectif d'«examiner les derniers développements, notamment après les récentes interventions du général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), l'évaluation du Hirak populaire qui touche à sa 10e semaine ce vendredi et la proposition de solutions de sortie de la crise politique que vit le pays». Il reste que ces formations politiques de l'opposition n'ont aucune emprise sur la rue. Et pour cause, le mouvement populaire ne veut pas entendre la voix de ces partis qui agissent sous le label de «forces de changement». Le blocage est visible, l'impasse est quasiment consommée de par l'absence d'une approche qui devrait réunir le potentiel de changement autour d'une dynamique consensuelle en mesure de dissiper les malentendus et les différences qui font que l'issue politique est loin de s'exprimer en tant que telle. L'enjeu est majeur, la crise perdure, mais la solution ne se profile pas à l'horizon. La situation n'est pas reluisante. En effet, beaucoup d'interrogations entourent la situation d'une manière globale, les revendications visant le changement du régime et ses symboles ne semblent pas avoir eu leur gain de cause, la majorité de la population voit dans la situation actuelle qui caractérise le pays comme une espèce de consécration du statu quo.
Les partis de l'opposition n'arrivent pas à jouer le rôle central qui consiste à peser sur la situation et aller de l'avant d'une manière concrète à travers des solutions en mesure d'influer sur la rue et la classe politique à la fois. Le mouvement populaire n'arrive pas à dégager une forme organisationnelle digne de son élan qui a émerveillé et subjugué tout le monde par sa mobilisation grandiose et son caractère pacifique. Ledit mouvement rejette le fait que les partis de l'opposition s'immiscent dans ce qui est qualifié comme «butin» qui revient comme droit scrupuleusement et uniquement au peuple. Cette situation est en train de secréter des éléments et des donnés qui ne favorisent pas l'émergence d'une démarche susceptible d'organiser et de fédérer le potentiel de la mobilisation née du mouvement historique du 22 février de l'année en cours comme expression de rejet du système et l'exigence d'un changement radical.
L'enjeu prend de la taille, le pays fait face à une crise institutionnelle avérée, les solutions tardent à voir le jour à cause des fixations exprimées par les protagonistes qui s'imposent sur le terrain.
L'institution militaire affiche amplement et sans ambages sa décision de maintenir le «cap» constitutionnel et ne pas sortir de ses limites telles qu'elles sont tracées en maintenant la piste qui vise a aller vers une élection présidentielle sous le prétexte qu'il faut respecter la légalité et la légitimité constitutionnelle. Il faut dire que la Constitution a été moult fois piétinée et souillée pour justifier un renversement d'une situation politique qui n'est pas en phase avec des calculs propres aux tenants du statu quo en vigueur.
Tout le dilemme est là, les partis de l'opposition qui se reconnaissent dans la démarche appelée des forces de changement, soutiennent mordicus l'institution militaire et la qualifient de légitime comme elles soutiennent aussi le mouvement populaire et appellent «l'armée à satisfaire les revendications du peuple pour le changement du système en allant vers un dialogue qui débouchera sur une période de transition susceptible de juguler la crise en se dotant d'institutions crédibles et démocratiques».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.