Une conférence régionale a regroupé les professeurs, les enseignants et les cadres dirigeants des universités de l'Est algérien. Elle a été présidé par M.Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L'événement a eu lieu dans la salle de conférence Mohamed-Seddik Benyahia de l'université Mentouri. Le ministre a profité de cette perspective pour revenir sur les troubles et les tentatives de déstabilisation qu'a connus ces derniers mois le secteur de l'enseignement supérieur en parlant de la pénible crise ayant paralysé la faculté des sciences islamiques. Pour le ministre, les protestations observées ça et là ne sont pas le fruit du hasard. Il ira même à dire que ces troubles ont été volontairement véhiculés par des acteurs manipulateurs qui visent à semer la «confusion», laquelle a engendré un « certain » déséquilibre au sein de la communauté universitaire. Le ministre a souligné dans son intervention les différents scénarios qui sont concoctés par les syndicats de l'Ugel et sur un autre chapitre, du Cnes et du Snapap. Rappelons qu'en septembre dernier déjà, le ministre avait mis en garde tous les fauteurs de troubles, liés au premier syndicat (l'Ugel). Pour ce qui est du Snapap et du Cnes, le ministre avait exigé des clarifications afin d'aboutir à une sérénité pour permettre une année universitaire dans le calme. Le ministre a mis à profit sa présence à Constantine, pour aborder également le litige ayant opposé les responsables et les bénéficiaires des oeuvres sociales. Ces derniers, rappelons-le, avaient à plusieurs reprises, observé des mouvements de contestation, accusant les responsables de mauvaise gestion. Usant de cette opportunité, le ministre a consacré la deuxième partie de cette rencontre à l'expérience du LMD (licence, master, doctorat) qui avait été lancé au début de l'année universitaire 2004/2005. Constantine avait été choisie comme base pilote. Dans ce contexte, il y a lieu de souligner que depuis dix jours, des ateliers de travail sont à l'oeuvre.