Le retour du président de la République, a été empreint d'un service sécuritaire remarquable et sans faille. Le travail, dont les services de sécurité ont dû s'acquitter, n'était pas mince au vu des foules immenses qui attendaient impatiemment le retour du chef de l'Etat. Ils sont des milliers de policiers et gendarmes a veiller à la meilleure organisation de ce retour tant attendu du président. Il fallait, outre veiller à la sécurité proprement dite du président lui-même, canaliser les mouvements des personnes, régler la circulation automobile, orienter les flux grandioses de citoyens venus des quatre coins du pays... Cette ruée vers la capitale se composait de femmes et d'enfants, d'hommes militants, membres d'institutions et de corps constitués, de paysans et d'ouvriers, d'écoliers et de lycéens et même de chômeurs qui ont gardé tous la foi et l'espérance en la démarche du président. Grâce à la vigilance des services de sécurité, aucun «dérapage» n'a été constaté, comme aucun incident, à l'exception de quelques incidents mineurs, n'a été signalé lors de ces retrouvailles entre un peuple et son président. L'action vigilante et admirablement coordonnée des forces de sécurité, était visiblement soutenue par une seule pensée unificatrice : bien accueillir le président et renouveler par là sa confiance et son attachement affectif à celui qui a su redorer le blason du pays parmi le concert des nations en sachant bien gouverner et pardonner en même temps, effacer les douleurs et redonner espoir sans ignorer les défis économiques auxquels l'Algérie saura y faire face par le travail et l'amour du pays sous le thème «l'Algérie d'abord» ou l'autre slogan bien ancré au sein d'une population chantant à l'unisson, «Algérie mon Amour». Les forces de l'ordre, postées un peu partout dans la capitale et sur le chemin de l'aéroport menant à Alger placé sous haute surveillance, ont fait de ce retour une «véritable fête» qu'aucune faille sécuritaire n'a su rompre grâce à ces forces. Sur l'axe AlgerBlida pas moins d'une dizaine de postes de contrôle de la gendarmerie, ont été recensés. Du coup, l'indice de popularité du président Bouteflika est sorti grandi encore par cet accueil chaleureux, sincère et qui n'a eu besoin d'aucune action protocolaire à accomplir, sinon sécuritaire, pour préparer quelque peu l'accueil populaire du président.