L'augmentation des salaires demeure la revendication principale des fonctionnaires. La montée au créneau, ces derniers temps, des syndicats de l'éducation, de l'enseignement supérieur, des fonctionnaires des douanes et des chauffeurs de taxi, témoigne de l'existence d'un certain malaise social. Les réformes initiées par l'Etat dans le secteur de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la santé et de la Fonction publique en général, ont rencontré une grande résistance de la part des syndicats autonomes qui activent dans ces divers secteurs. Suite au préavis de grève déposé, avant-hier, par l'intersyndicale du secteur de l'éducation, le département de Benbouzid invite les syndicats agréés au dialogue. Il s'agit, selon un communiqué du ministère parvenu hier à notre rédaction, de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) et du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (Snte). La réunion de travail est prévue pour samedi prochain au siège du ministère. « Les portes du dialogue et de la concertation sont également ouvertes aux représentants d'enseignants, à leur demande», indique le communiqué.