À la rentrée, Alger aura de nouvelles universités ! Chems-Eddine Chitour a fait une tournée dans la capitale pour donner un coup de fouet aux projets qui dépendent de son secteur. En effet, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le wali d'Alger ont fait le tour de nouvelles infrastructures qui sont en cours de construction. Il s'agit, entre autres, du projet de réalisation de 8 000 sièges pédagogiques à l'université d'Alger 2 (Bouzaréah). Néanmoins, l'un de ces projets phares est le pôle universitaire de la nouvelle ville de Sidi Abdallah de 20 000 sièges et qui a l'avantage d'être plus ou moins décentralisé… Le professeur Chitour, enfant du secteur qu'il dirige, a mis la pression sur les promoteurs afin que ces projets soient livrés avant la prochaine rentrée universitaire. « La capitale doit se renforcer avant la prochaine rentrée universitaire par ces nouvelles infrastructures pédagogiques », a-t-il soutenu. Une insistance qui s'explique par une nécessité de « désengorger » les structures algéroises pour mettre les bases de l'université du futur telle qu'imaginée par le nouveau ministre. D'ailleurs, il a donné un aperçu de cette nouvelle vision en révélant que ces infrastructures devraient permettre de créer huit nouvelles écoles supérieures. « L'une de ces écoles supérieure sera spécialisée en droit et intelligence artificielle et les différentes spécialités technologiques », a fait savoir le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pour Chems-Eddine Chitour, une université moderne et forte nécessite d'offrir aux étudiants toutes les conditions nécessaire pour qu'ils puissent étudier convenablement. « Il est nécessaire de réunir les conditions adéquates aux études, notamment l'hébergement et les autres infrastructures pédagogiques », a-t-il souligné. « C'est le seul moyen de permettre aux étudiants de s'engager pleinement dans leurs études », a-t-il soutenu. « Cela aidera à relever le niveau de l'université en lui permettant de faire face aux différents défis imposés sur la scène régionale et internationale, notamment en matière de recherche scientifique », a poursuivi le premier responsable du secteur mettant en avant la triste réalité d'un secteur malade. Car, il faut le dire, dans certaines universités, les conditions d'accueil des étudiants sont catastrophiques. Classes et amphithéâtre surchargés ou complètement délabrés. Certaines de ces universités sont même dès qu'une petite goutte de pluie tombe. Cela sans parler des accidents et autres problèmes d'insécurité. Le professeur vient donc par là de toucher un point des plus sensibles. Car, sans améliorer le niveau des infrastructures, on ne pourra jamais hisser nos universités au sommet ! C'est dans ce sens que le ministre a appelé tous les partenaires et les composantes de la société à contribuer au « renforcement du rôle de l'université en lui permettant de s'acquitter de ses missions et de former une élite nationale capable de relever les défis et de construire une Algérie nouvelle, une Algérie en mesure de réaliser les aspirations de ses citoyens, notamment les jeunes ». Voilà donc les grandes lignes de la stratégie de Chems-Eddine Chitour pour construire l'université de demain. Réussira-t-il cette noble mission ? Wait and see...