Dans un communiqué rendu public, la Confédération algérienne du patronat interpelle le wali de Béjaïa sur «une situation anachronique concernant les centres urbains et plus particulièrement le chef-lieu de wilaya» où la CAP constate qu'«un grand nombre de rues ne portent aucune identification à même de permettre la distribution normale du courrier à telle enseigne qu'on enregistre beaucoup de retour à l'envoyeur». «Cet état de fait, ajoutent les rédacteurs, pénalise aussi bien le citoyen que l'opérateur économique qui voit bien souvent son courrier faire l'objet de retour à l'envoyeur au motif «n'habite pas à l'adresse indiquée» alors que le facteur n'a pas pu trouver l'adresse faute d'identification adéquate». A ce titre, les patrons de Béjaïa ont eu à constater que «plusieurs affaires viennent grossir les dossiers des commissions de recours des impôts et de la sécurité sociale». Chose qui «pourrait être évitée si nos cités, rues, impasses et autres places étaient dotées d'appellations officielles».