L'actualité politique régionale semble respecter une sorte de pause avec l'élection des sénatoriales en Kabylie. Ainsi, et depuis l'échange aigre doux entre le FLN et le RND au niveau local, les choses semblent poursuivre doucement leur chemin. Au FFS, M.Rabah Brahimi, le premier secrétaire fédéral, dira que son parti est en pleine restructuration ou plutôt est sur la voie de clore la restructuration. Les dernières installations des sections locales remontent au week-end dernier, avec l'installation des sections de Tigzirt, d'Iferhounène, etc. En marge de ces travaux organiques, la fédération semble préparer, avec une certaine fébrilité, les rendez-vous importants comme la conférence d'audit, la convention nationale, la rencontre nationale des élus prévue en juin prochain et, enfin, le congrès. Au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, et d'après le premier secrétaire fédéral, «le FFS, a déjà installé quarante sections sur les soixante-sept existant dans la wilaya». Du côté du FLN et selon le porte-parole de la commission de mouhafadha, «il n'est pas question de répondre aux insinuations de certains et le parti qui se porte très bien n'a pas de temps à perdre, face à des insinuations malveillantes, notamment celles venant de la part d'un allié». M.Lakhdari, vient, ainsi, de clore un faux débat et appelle plutôt, au nom de son parti, l'ensemble des élus à se donner la main au-delà des attaches partisanes afin de « construire ce qu'il faut et relancer l'économie de la région qui en a tant besoin». Du côté des autres formations politiques, c'est également le wait and see. L'on s'attend, lors des commémorations du 20 avril, à un réveil des associations et des partis, sinon, entre-temps, la scène régionale est plongée dans une sorte de léthargie qui ne dit pas son nom. Pour les élus approchés, «les problèmes des citoyens sont appréhendés par les élus dans les instances idoines et toute gesticulation ne règle aucun problème». Savourant le retour légitimé par des élections qui n'ont souffert d'aucun soupçon, les élus ont beau jeu et semblent s'atteler à la gestion de la quotidienneté qui est loin certes, d'être rose mais, après tout, normale.