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L'ONU s'empare du débat sur le racisme et les violences policières
A la demande des pays africains
Publié dans L'Expression le 18 - 06 - 2020


Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève s'emparait, hier, de la question brûlante du racisme et des violences policières, à la demande des pays africains qui souhaitent une enquête sur le «racisme systémique», notamment aux Etats-Unis, point de départ d'un mouvement de protestation devenu mondial, après la mort de George Floyd. Le président américain Donald Trump a lancé la veille une réforme limitée de la police avec un décret interdisant les prises controversées d'étranglement, sauf en cas de danger pour la vie du policier. Des mesures qui ne devraient guère satisfaire les manifestants américains qui réclament entre autres l'interdiction pure et simple de ces prises. Le débat à Genève, convoqué dans l'après-midi, a été engagé par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU dans le contexte du mouvement historique qui secoue les Etats-unis depuis la mort, le 25 mai à Minneapolis (Minnesota), de George Floyd, un quadragénaire noir asphyxié par un policier blanc. Le frère de George Floyd devrait s'adresser par lien vidéo à cette instance dont les Etats-Unis se sont retirés il y a deux ans. Dans un projet de résolution qui circulait mardi, le groupe des pays africains condamne fermement «les pratiques raciales discriminatoires et violentes des forces de l'ordre contre les Africains et les personnes d'origine africaine et le racisme endémique structurel du système pénal, aux Etats-Unis et dans d'autres parties du monde». Il demande l'établissement d'une commission d'enquête internationale indépendante, une structure de haut niveau généralement réservée aux grandes crises comme le conflit syrien. Son but serait «de traduire en justice les auteurs» de violences. Ses conclusions devraient être rendues d'ici un an. «Une idée ridicule», a réagi un haut responsable du département d'Etat américain, soulignant que les quatre policiers impliqués dans la mort de George Floyd avaient tous été inculpés pour «meurtre» ou complicité et que le Minnesota autorisait la retransmission télévisée des procès. «On ne peut pas avoir plus de transparence», a-t-il plaidé. Compte tenu du grand nombre d'orateurs, le débat d'urgence à l'ONU devrait se poursuivre jeudi. «Quand les processus nationaux échouent systématiquement, les processus internationaux sont nécessaires», a jugé John Fisher, de Human Rights Watch, estimant que «le racisme systémique et les violences policières aux Etats-Unis ont atteint leur point de non-retour». Il faut «rapprocher la police et les communautés, pas les éloigner», a affirmé mardi M. Trump, martelant sa volonté de restaurer la «loi et l'ordre», tout en rendant hommage, pour la première fois, à la douleur des familles de victimes qu'il venait de rencontrer, en privé. Seul un «très petit» nombre d'agents commet des fautes, a-t-il relativisé dans des remarques prenant parfois des allures de discours de campagne. S'il a déploré la mort de George Floyd et d'autres victimes noires, le républicain, candidat à sa réélection en novembre, a depuis le début des manifestations esquivé le débat sur le racisme. Kate Bedingfield, porte-parole de son rival démocrate pour la présidentielle Joe Biden, a jugé son décret «insuffisant». Pour la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ces mesures ne sont «tristement (...) pas à la hauteur des actions nécessaires pour combattre» le racisme et les violences policières qui tuent «des centaines de Noirs américains». Les démocrates ont inclus l'interdiction pure et simple des prises d'étranglement dans un projet de loi qu'ils pourraient faire adopter dès la semaine prochaine à la Chambre. Mais il est très peu probable qu'il passe en l'état l'étape du Sénat, à majorité républicaine. Le président américain n'ayant qu'un pouvoir limité sur les services de police, qui dépendent surtout des Etats et des villes, le décret utilisera le levier des subventions fédérales pour les «encourager» à respecter les «normes professionnelles les plus élevées». Sans attendre l'administration Trump ou le Congrès, plusieurs villes ont interdit des pratiques policières controversées depuis la mort de George Floyd qui a suscité dans tout le pays la plus forte mobilisation depuis le mouvement pour les droits civiques dans les années 1960. La colère a été ravivée par la mort vendredi soir à Atlanta (Sud) sous les balles d'un policier blanc d'un autre Afro-Américain, Rayshard Brooks. Et plusieurs affaires continuent d'alimenter l'indignation. Sous pression, la police du comté de Los Angeles (Ouest) s'est engagée lundi à mener une enquête «poussée» sur la mort d'un jeune homme noir, Robert Fuller, retrouvé pendu à un arbre la semaine dernière. Au Nouveau-Mexique (Sud), un homme a été grièvement blessé lundi par des tirs lors d'un rassemblement contre une statue coloniale, alors qu'une milice d'extrême droite, «lourdement armée» selon les autorités, était venue contre-manifester.

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