Elles sont plus de 88 familles à vivre la peur de l'effondrement de leurs bâtisses. Le risque est majeur, surtout quand on sait que l'état dans lequel se trouvent la totalité de leurs demeures est dans une dégradation avancée, amenant à dire que la catastrophe peut intervenir à tout moment. Au vu des multiples interventions des services de la Protection civile, notamment ces derniers jours, la menace d'effondrement est incontestable, sachant que ces demeures situées au niveau de la vieille ville ont été déclarées par l'expertise très dangereuses pour la vie de leurs locataires. Les bâtisses en question sont construites dans une zone à haut risque de la vieille ville appelée Zeleika. Aussi, à la moindre intempérie, des citoyens sont menacés dans leur vie et rien ne semble les protéger. Pourtant, des sources sûres ont confié que bien avant des listes de bénéficiaires de logements ont été établies par l'APC, pour Zeleika, Sidi Djlis, la mythique Souika, la Batha et bien d'autres. Dans ce contexte, des sources proches des pouvoirs publics, contactées par nos sources, nous indiquent qu'un quota de logements équivalent à celui des habitations menacées a été dégagé et l'opération de relogement prendra effet dès que possible. Les mêmes sources profiteront de ce contact pour confier que la population qui occupe encore des bidonvilles fera partie de cette opération d'évacuation vers les nouvelles villes Ali Mendjli et Massinissa, idem pour les huit familles résidant à Sidi Mabrouk inférieur et dont les bâtisses présentent un danger imminent d'effondrement.