Le Parti pour la laïcité et la démocratie (PLD) a annoncé via les supports médiatiques son retrait définitif du Pacte de l'alternative démocratique (PAD). Dans ce sens, le PLD a justifié cette décision en précisant que «le PLD venait d'essuyer une fin de non-recevoir du PAD d'inscrire explicitement le principe de séparation du politique et du religieux dans la déclaration que le PAD s'apprêtait à publier à l'occasion de la fête nationale du 1er Novembre. Ce faisant, le PAD se reniait en piétinant un des principes auxquels il avait souscrit dans ses textes fondateurs du 26 juin 2019», précise le communiqué qui porte l'intitulé central, «Non à Rachad, cheval de Troie du FIS!». Le communiqué a relevé les contacts que le PLD avait entamés avec les démocrates «désireux de rompre avec le système et l'islamisme politique». Toujours dans le même sillage, le PLD a souligné que «le porte-parole du PLD, Moulay Chentouf a pris attache à plusieurs reprises avec Hakim Belahcel, secrétaire national du FFS avant la tenue du congrès extraordinaire de ce parti», et d'ajouter «le PLD fonde tous ses espoirs pour que ces échanges puissent susciter une nouvelle réflexion et induire une véritable dynamique unitaire au sein de la «famille qui avance». Ce qui ne manquera pas de produire des décantations politiques salutaires dans le mouvement citoyen du 22 février et d'y induire une plus grande cohésion», précise le communique du PLD.