L'artiste, belle dans sa tenue traditionnelle et la kouitra à la main, a subjugué l'assistance. Organisé par l'Institut Cervantès, un concert de musique andalouse a été animé par la chanteuse Zakia Kara Terki, lundi dernier, au prestigieux Palais de la culture Moufdi-Zakaria. Lors d'une conférence animée la matinée au siège de l'Institut, par son directeur, M.Eduardo Calvo Garcia, celui-ci a souligné le travail de collaboration qui vient confirmer un peu plus ce rapport de rapprochement entre l'Algérie et l'Espagne et conforte le lien historique qui les lie l'un à l'autre au nom de l'Alliance des civilisations. M.Calvo fera remarquer que Mme Zakia Kara Terki illustre parfaitement l'esprit de l'Institut Cervantès qui tend à collaborer avec d'autres énergies algériennes et ce, dans les différents domaines culturels. Une vocation dans laquelle s'inscrit en effet, cet établissement et s'érige comme une condition sine qua non dans l'organisation de ses activités. Cela se poursuivra prochainement, nous indique-t-on, lors d'un festival qui se tiendra au mois d'avril et au cours duquel se produiront de nombreux artistes espagnols aux côtés d'artistes algériens. Evoquant la musique andalouse, Mme Kara Terki se dit satisfaite du fait que la musique andalouse est arrivée à occuper, une belle place notamment à l'étranger et ce, eu égard au nombre impressionnant de gens qui viennent l'écouter chanter pendant ses concerts. Un engouement qui, pour elle, témoigne de la bonne santé de ce patrimoine musical. Tout juste revenue d'une tournée algérienne qui l'a conduite à se produire au Sud, notamment à Laghouat, Biskra, Skikda, Hassi Messaoud, la chanteuse nous informera qu'il lui reste encore sur la liste plusieurs dates dont celles du 30 mars à Miliana, du 5 avril à l'auditorium de la Radio nationale et du 30 avril à Oran en partenariat avec l'Institut Cervantès. «C'est moi qui ai proposé à l'Institut Cervantès de faire ce concert et d'entreprendre une fusion entre la musique andalouse et espagnole. Ils ont accepté et m'ont immédiatement fixé rendez-vous», explique Zakia Kara Terki qui, dans sa belle tenue traditionnelle et la kouitra à la main, a su séduire l'assistance au cours de la soirée du lundi, en interprétant en première partie des extraits de la Nouba Ghrib dont deux insiraf: Ya saâ hania et Koum yasirlana el kitran et trois inkhilas, Billah ahwar, kalaftou bi badri et wa achiya. La seconde partie fut consacrée au hawzi avec Djaraât Fi el houb, et un inkhilas, Xahed el ghoziel. Des instants sublimes d'évasion...