Des dizaines d'immeubles de l'ensemble du parc immobilier sont sérieusement menacés par les infiltrations. Les habitants de plusieurs immeubles dans différentes communes de la wilaya d'Annaba sont inquiets par rapport à ce mauvais temps, notamment avec les pluies qui s'abattent sans arrêt sur toute la région et qui provoquent énormément d'ennuis et des appréhensions de plus en plus fortes. En effet, dans certains bâtiments, comme ceux de Boukhandra, à la cité des 126 Logts, ou ceux de Sidi Salem, à la Cité Kandahar, les fuites des eaux de pluies deviennent très préoccupantes voire même inquiétantes, du fait que la coulée des eaux par infiltration des plafonds et des murs est devenue quotidienne. Les familles les plus inquiétées sont celles qui occupent les étages supérieurs notamment, si elles ont acheté leurs appartements, comme c'est le cas des immeubles de la Cité «Fakharines», et où l'Opgi se considère totalement libérée des contraintes que subissent ces familles. A défaut, celles-ci, sont souvent soumises à un véritable chantage de la part des autres locataires qui refusent de payer leurs charges locatives et donnent ainsi l'occasion à l'institution concernée de l'Etat de ne pas procéder aux réfections nécessaires. Mieux encore, selon les déclarations de quelques familles vivant dans cette situation, et auxquelles il est difficile d'accorder la moindre crédibilité, l'Opgi, exige la totalité du payement de toutes les redevances. Pourtant, lors de notre rencontre avec le directeur de cette institution, il s'est déclaré favorable à la réparation de l'étanchéité défectueux en espérant que les locataires finissent par répondre aux obligations qui sont les leurs, ne serait-ce que par tranche. Car, il faut reconnaître ajoutera le directeur de l'Opgi, le problème se pose avec d'une part, une lourde charge financière et d'autre part une absence totale de civisme des locataires eux-mêmes. Dans la plupart, pour ne pas dire la totalité des cas, ils sont par leur inconscience, la cause directe de ces infiltrations qui sont aujourd'hui une menace pour l'ensemble des immeubles. Il est fait ainsi allusion aux dizaines d'installations paraboliques qui pullulent sur les toits et les façades des immeubles, sans pour autant oublier les réservoirs d'eau que chacun place sauvagement, provoquant des désastres. Et par conséquent, les eaux vont s'infiltrer par les failles provoquées et vont s'étendre entre les plaques de béton sur toute la surface. Donc, ce sont tous les appartements qui en subissent les conséquences. Ce état de fait est malheureusement issu d'une politique complémentaire anarchique adoptée ou plutôt à laquelle ont opté les responsables, qui ont confié les tâches des réparations à des soi-disant entreprises privées qui, munies de quelques sacs de ciments et 5 à 6 ouvriers «non qualifiés» s'en vont colmater des fissures apparentes, voire même rafistoler des plafonds en laissant des immeubles dans une hideuse apparence. Comme ce fut le cas des immeubles de «Kandahar». S'agissant de biens de l'Etat, d'un secteur vital et de la sécurité des citoyens qui sont ainsi exposés au danger, il est urgent de couper court à ces activités de bricolages que les habitants utilisent comme arguments pour ne pas payer leurs loyers.