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Un artiste à évoquer surtout
ABDELKADER BOUHI
Publié dans L'Expression le 03 - 04 - 2006


Un chanteur de la fable et des causes sociales.
Natif de Sidi Ahmed, un quartier populaire sur les hauteurs de la ville de Béjaïa, bastion du chaâbi, le chanteur Abdelkader Bouhi, a fait ses premiers pas dans la chanson durant les années 1980 avec son premier album Ayavahri n'chetewa (Ô vent d'hiver, faites-moi savoir des nouvelles de ma bien-aimée). Depuis, l'artiste a fait son chemin sans trompette ni tambour, comme il plaît aux adeptes et férus du chaâbi, à l'instar surtout d'Amar Zahi et autres.
Une autre fresque qui a quasi marqué ses débuts, Yiwen wass thella thegarfa (Un jour y avait un corbeau...), une fable de Jean de la Fontaine, Le corbeau et le renard, adaptée en kabyle dans un style chaâbi moderne où il est question de l'incrédulité des naïfs mais fanfarons, qui veulent se la jouer grands, et les rets des rusés. «Mon beau monsieur, apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute», lançait triomphant le renard à l'adresse du corbeau. Il a chanté aussi dans une autre fable l'absurdité humaine, le paradoxe des choses dans «Urgagh Azirdhiw tsaghat», où il dit: à l'aide de la terre on brise la pierre.
Le marasme social ne l'a pas laissé indifférent avec, notamment, sa chanson A sidi el-mir, où il a bien illustré la crise de logement vécue dans leur chair, la mort dans l'âme, par bien des franges de la société, notamment, la classe juvénile.
En effet, faute de logement, des personnes sont restées célibataires à vie et en kabyle on dit Amengur, qui veut dire en d'autres termes, disparaître, s'éteindre sans laisser de progéniture. Il a aussi rendu hommage au club favori des Bougiotes, le MOB.
Il a chanté Bougie à la manière de Dahmane El-Harrachi (dans sa chanson Bahdja, la capitale), en décrivant chaque ruelle et coin de la ville et en marquant des haltes dans chaque quartier (les plus en vue bien sûr).
L'artiste a consacré bien évidemment un vibrant hommage à l'autre figure emblématique de la chanson kabyle, en l'occurrence, El Hesnaoui, avec la reprise de sa chanson Adjini traduite en kabyle.
Cependant, tout ce qu'il a chanté Andalatse, Andalatse (où se trouve-t-elle ?), est le titre phare de toute la carrière de l'artiste Bouhi.
Bien des mélomanes la fredonnent sans pour autant en connaître l'auteur-compositeur. C'est dire qu'une oeuvre dépasse souvent son maître. Une oeuvre où toute la jeunesse se retrouve. Ainsi, la chanson Andalatse est devenue l'apanage de tous les amoureux sans amour parce que déçus.
La cinquantaine à peine entamée, cheveux grisonnants, la démarche nonchalante, l'allure fière, l'artiste aime déambuler dans les artères de la ville, il s'inspire sans le vouloir du quotidien de ses concitoyens.


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