Il existe dans la wilaya de Béjaïa plus de 3500 associations, mais rares sont celles qui activent en raison du manque de moyens mais aussi de volonté chez les dirigeants. Ce n'est pas le cas de l'association Sciences et environnement du village Aït Mahiou dans la commune de Tifra. Cette association a organisé les 12 et 13 du mois en cours, une journée d'étude portant sur le thème: «L'enfant et l'environnement». Pour une association villageoise et rurale, ne disposant que des moyens mobilisés par ses adhérents auprès des habitants du village, l'organisation d'une journée d'étude n'est pas chose facile, mais lorsque la volonté est au rendez-vous «tout devient possible», déclarait hier Tahar Slimani, président de l'association. Dans l'éditorial du n°1 de la revue de l'association, le président, étudiant à l'université de Béjaïa, explique parfaitement la relation qui lie intimement l'homme à l'environnement. Partout, il détaillera «le comportement irréfléchi de l'homme» avec les conséquences «néfastes et inéluctables» sur l'avenir de la planète. Il réitèrera les objectifs de la structure qu'il préside, à savoir «la revalorisation du patrimoine naturel par des activités scientifiques et éducatives». Dans le premier numéro de Campus, organe d'information édité par l'association, l'espace a été réservé aux autres compétences de l'association. C'est ainsi que El Ghani Sethi s'est exprimé en détail sur le rôle que jouera le mouvement associatif aussi bien dans la protection de l'environnement que dans la lutte contre les fléaux sociaux. Nadir Slimani, autre intervenant dans Campus, a préféré aborder les avantages d'une nature saine pour l'homme. Sethi Yougourta et Djamel Idjraoui se sont associés pour développer la fonction des parc nationaux. El Hadi Tidadini s'est penché sur «la forêt, un écosystème complexe et fragile».