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Les rebelles au Yémen s'en prennent à l'administration Trump
Inscrits sur la liste noire des «groupes terroristes»
Publié dans L'Expression le 12 - 01 - 2021

Classés «groupe terroriste» par les Etats-Unis, les rebelles Houthis au Yémen s'en sont pris hier à l'administration sortante de Donald Trump dont la décision fait craindre aux organisations internationales une aggravation de la crise humanitaire dans le pays en guerre. Les Houthis sont appuyés politiquement par l'Iran, ennemi des Etats-Unis et grand rival régional de l'Arabie saoudite. Le royaume saoudien, un allié de Washington, est à la tête d'une coalition militaire soutenant le gouvernement yéménite face aux Houthis. Dimanche, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a annoncé, à dix jours de la fin du mandat de son administration, que les Houthis seraient inscrits sur la liste noire des groupes «terroristes». Trois chefs des Houthis sont également inscrits sur liste noire, dont leur dirigeant Abdel Malek al-Houthi. «Nous condamnons cet acte et nous nous réservons le droit de répondre», a déclaré sur Twitter un haut responsable des Houthis, Mohamed Ali al-Houthi. «L'Amérique est la source du terrorisme. La politique et les actions de l'administration Trump sont terroristes.» «Le peuple yéménite n'a que faire de toute désignation de l'administration Trump du moment qu'elle est complice dans le meurtre de Yéménites», a-t-il ajouté.
L'annonce américaine était attendue depuis l'élection présidentielle du 3 novembre aux Etats-Unis. Des ONG et institutions internationales redoutaient alors que M. Trump, battu dans les urnes, ne cherche à frapper un grand coup diplomatique contre l'Iran, avant l'arrivée à la Maison- Blanche de Joe Biden, qui souhaite lui renouer le dialogue avec Téhéran. L'Iran a lui aussi condamné la décision américaine. La liste noire américaine est «un processus qui a perdu sa crédibilité (...). Il est clair que de telles actions reflètent la situation très défavorable des Etats-Unis» au Moyen-Orient, a dit le ministère des Affaires étrangères à Téhéran. Les sanctions américaines contre les Houthis entreront en vigueur le 19 janvier, soit la veille de l'entrée en fonctions du président élu Joe Biden. Mike Pompeo a expliqué dans un communiqué qu'il notifierait le Congrès de cette décision afin de renforcer la «dissuasion contre les activités néfastes du régime iranien». Les sanctions visent à tenir les Houthis «pour responsables de leurs actes terroristes, pour les attaques transfrontalières menaçant les populations civiles, les infrastructures et le transport maritime», a-t-il dit, en allusion notamment aux attaques aux missiles et drones des Houthis contre le royaume saoudien voisin. Déclenché en 2014 par une offensive des Houthis qui se sont emparés de vastes pans du territoire principalement dans le Nord, y compris la capitale Sanaa, le conflit au Yémen a fait des dizaines des milliers de morts selon des ONG internationales.
Alors que les combats ont fortement baissé d'intensité depuis des mois et que les violences sont ponctuelles, plusieurs organisations s'inquiètent de la décision américaine qui risque selon elles de provoquer une paralysie de l'acheminement de l'aide humanitaire au Yémen, comme les contacts avec des responsables Houthis, le paiement du personnel médical et l'achat de nourriture et pétrole. Après plus de cinq ans de guerre, le Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique où 80% de la population dépend désormais de l'aide internationale, est déjà en proie à ce que l'ONU a qualifié de pire crise humanitaire au monde.»Le gouvernement américain doit s'assurer que les sanctions n'empêchent pas l'entrée de nourriture, de carburant et de médicaments dans un pays déjà en pleine catastrophe humanitaire totale», a déclaré le directeur de l'ONG Norwegian Refugee Council au Yémen, Mohamed Abdi. «Les Etats-Unis reconnaissent qu'il existe des inquiétudes quant à l'impact que ces désignations auront sur la situation humanitaire au Yémen», a dit Mike Pompeo. «Nous prévoyons de mettre en place des mesures pour réduire leur impact sur certaines activités et importations humanitaires.» Mais Peter Salisbury, spécialiste du Yémen à l'International Crisis Group, a estimé sur Twitter que cette désignation «risque de punir collectivement tous les Yéménites en précipitant une famine tout en faisant peu de mal aux Houthis, si ce n'est de les pousser plus près de l'Iran». Alors que planait la menace, les Houthis avaient estimé en novembre que Donald Trump n'avait pas le droit de prendre une telle décision après avoir perdu la présidentielle.


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