Tous les voyants sont au rouge au CR Belouizdad. Administrativement, c'est la crise. Sportivement, l'équipe première continue de perdre des points, à domicile comme en déplacement. Un parcours loin d'être celui d'un champion d'Algérie qui défend son titre. Dimanche dernier, l'occasion était propice pour les protégés du très controversé entraîneur, Franck Dumas, de se refaire une santé. Ils accueillaient, dans le cadre de la mise à jour du calendrier, une équipe du WA Tlemcen mal en point et sur une spirale négative de résultats. Mais au final, les Belouizdadis se sont montrés impuissants. Ils ont été tenus en échec au stade du 20-Août (1-1). Le jeune Belkhir avait ouvert la marque peu avant la fin de la première période, avant que Aïchi ne remette les pendules à l'heure dans les arrêts de jeu de la rencontre. Un résultat et une prestation qui ont provoqué la grosse colère chez les supporters. Ceux-ci réclament du changement, que cela soit au sein de l'administration ou au niveau du staff technique. Ils affirment que le départ du désormais ex-directeur sportif, Toufik Kourichi, est loin d'être «la seule» solution aux problèmes. Ils cherchent toujours la tête du directeur général de la SSPA, Chérif Hachichi, ainsi que l'entraîneur Dumas et l'ensemble de son staff technique. Et le coach a eu une réaction, à la fin du match de dimanche, qui a mis les Belouizdadis en colère. En réponse à ceux qui demandaient son départ, il a eu un geste «indigne» prouvant, une fois de plus, que le mal est profond. Entre- temps, le premier responsable du club, Charaf Edine Amara, qui a défendu bec et ongles son entraîneur, semble cette fois-ci, le lâcher. Des sources affirment que le P-DG du groupe Madar-Holding devrait prendre la décision dans les heures à venir de se passer de ses services et désigner son remplaçant. Cela se fera avant ou après le match face au TP Mazembe, programmé vendredi prochain? Jusqu'à ce que nous mettions sous presse, Amara était encore indécis. Il était en train de peser le pour et le contre d'une telle décision, lui qui est sous forte pression. Selon les avis unanimes, il s'est mis de lui-même dans cette situation, notamment après le communiqué rendu public, la semaine dernière, sur la page officielle du club sur Facebook. Même les joueurs ne sont pas exempts de tout reproche. Ils passent, sur le terrain, à côté et plusieurs confirment, selon les supporters, qu'ils ne méritent pas de porter les couleurs de leur club fétiche. Ils attendent des décisions concernant la liste des libérés dans les heures à venir, surtout que cela coïncide avec l'ouverture de la 3e période des transferts (22 mars - 11 avril). La situation est, désormais, au bord de l'implosion au sein du CRB.