La mise en oeuvre de certains textes réglementaires par les autorités locales de la ville de Sidi Aïch, pour récupérer des trottoirs et certains endroits du marché hebdomadaire squattés par de jeunes chômeurs que la crise économique a poussés dans les bras du commerce informel, a soulevé l'ire et le courroux de ces trabendistes qui, à travers deux sit-in tenus successivement les samedi et dimanche derniers face au siège de l'APC, dénoncent leur évacuation des lieux par la police qu'ils ressentent comme une véritable hogra et précisent qu'ils ne demandent qu'à travailler. De son côté, le président de l'APC qui ne s'attendait pas visiblement à cette levée de boucliers a enfourché le cheval de la concertation et du dialogue pour trouver un terrain d'entente. En recevant une délégation de ces jeunes trabendistes, lors d'une réunion à laquelle L'Expression a assisté, le président de l'APC charge le représentant de ses interlocuteurs de lui communiquer la liste des marchands ambulants locaux pour leur prise en charge par la distribution de locaux. Il les informe également que l'entrée est de la ville, Chott Remila, est en passe d'être viabilisée et des autorisations seront accordées aux jeunes désirant y exercer une activité commerciale d'ordre artisanal ou construire leurs propres baraques ; l'alimentation électrique se ferait à travers l'éclairage public, dit-il.