Une exposition-photo a été également organisée à cette occasion A l'instar des autres pays du monde, l'Algérie a célébré, hier, la journée internationale de la liberté de la presse. L'occasion de jeter un regard rétrospectif sur l'exercice du métier de journaliste et faire le bilan de ce qui a été réalisé, 16 ans après la Déclaration de Windhoek, consacrant le 3 mai de chaque année, Journée internationale de la liberté de la presse. L'occasion était aussi pour le secrétaire général du ministère de la Communication, M.Aïssa Hirèche, de se rendre au niveau de la Place de la liberté de la presse située à la rue Hassiba Ben Bouali pour y déposer une gerbe de fleurs à la mémoire des journalistes assassinés en Algérie. Ce monument a été inauguré, rappelons-le, le 3 mai 2000, en hommage à plus de 70 journalistes assassinés de 1992 à 1996 par les terroristes. Il faut savoir que la présence du responsable du département de la communication (sans ministre depuis le dernier remaniement) est une première à compter dans le cadre des festivités marquant la célébration de la journée mondiale de la presse. «L'Algérie a besoin de tous ses journalistes, un secteur au service de l'intérêt général du pays», a déclaré M.Hirèche. «Aujourd'hui, la liberté de la presse est une réalité. Le pluralisme des médias existe et le grand nombre de journaux, magazines et périodiques reflétant l'éventail des points de vue de la communauté en est la preuve», s'est félicité M.Hirèche. Il faut dire qu'au cours de ces dernières années, la presse algérienne a réussi à s'imposer pour concrétiser les objectifs de la presse. Le responsable du ministère de la Communication estime que la liberté de la presse «est incontestablement l'un des piliers de la démocratie, elle-même indispensable à tout développement socio-économique». La mission des médias est d'informer les citoyens de façon claire et objective. Dans ce sens, le lien logique entre liberté et responsabilité se pose ainsi avec acuité. Une exposition-photo a été également organisée à cette occasion sur deux thèmes, à savoir la charte pour la paix et la réconciliation nationale ainsi que la liberté de la presse et son évolution ces dernières années. Présent également à ce rendez-vous, le P/APC de Sidi M'Hamed, M.Mokhtar Bourouina, a affirmé que cette exposition est la première du genre. «La Place de la liberté de la presse constitue un point d'animation culturelle permanent», a-t-il dit. Dans le même contexte, des professionnels des médias ont estimé que la presse «a atteint un degré de maturité lui permettant de gagner davantage en crédibilité». «Malgré ses insuffisances, la presse nationale a acquis une expérience qui lui permet d'aller de l'avant», estiment-ils. La Fédération internationale des journalistes dans sa déclaration, a réaffirmé que le développement et l'éradication de la pauvreté sur la planète dépendent de l'existence de médias libres.