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«Un nouveau gouvernement s'impose»
BOUDJERRA SOLTANI
Publié dans L'Expression le 13 - 05 - 2006

La participation du MSP à l'Exécutif ne signifiait pas une «renonciation» aux «préoccupations» du peuple.
«Il est temps pour l'Algérie d'opter pour un gouvernement technocrate», a déclaré, jeudi, M.Boudjerra Soltani, sur les ondes de la Chaîne I. Le président du MSP assigne deux missions au prochain gouvernement. Il s'agira, de prime abord, de «réaliser le programme du président de la République», et surtout de «superviser les élections législatives et locales». Mais il semble que c'est le deuxième point qui inquiète le plus Soltani. Le MSP a peur de la fraude. «Les précédentes expériences ont démontré que l'administration s'aligne, d'une manière scandaleuse, sur l'Exécutif dans les rendez-vous électoraux», appuie-t-il.
Par gouvernement technocrate, Soltani entend le départ de Ahmed Ouyahia de la chefferie du gouvernement, dans l'objectif «de faire barrage au vote sanction et de redonner à chaque formation sa véritable place sur l'échiquier politique».
Ça ne sera pas la première fois que le MSP demande, haut et fort, un chef de gouvernement neutre. Le FLN, lui aussi, plaide pour cela mais pour des raisons autres que celles développées par le parti islamiste.
Les déclarations de Soltani interviennent 24 heures après la sortie médiatique du secrétaire général du FLN, M.Abdelaziz Belkhadem, qui a reconnu «un dysfonctionnement au sein du gouvernement». Emboîtant le pas à son allié, l'invité de la Radio nationale a stigmatisé, sans les citer, les ministres qui ne sont pas à la hauteur des défis lancés par le président de la République dans le cadre du plan de relance économique.«Il n´ y a point de gouvernement éternel», lance-t-il.
Concernant un éventuel remaniement ministériel, M.Soltani, tout en affichant son soutien à cette démarche qui, dira-t-il, permettra de «donner un nouveau souffle au staff du gouvernement», reconnaît que «la décision revient au président de la République, conformément aux prérogatives que lui confère la loi».
Des voix se sont élevées au MSP pour amener le parti «à corriger sa ligne politique» et pratiquer la «véritable opposition». Soltani reconnaît que les nouvelles orientations politiques adoptées au lendemain de l'adhésion à l'Alliance stratégique crée des résistances au sein du parti. «La critique peut être bénéfique pour le parti dans le sens où elle nous permet de corriger les erreurs et les déviations.»
A propos de la participation au gouvernement actuel, M.Soltani a souligné qu´elle ne signifiait pas une «renonciation» de ce qu´il a appelé les «préoccupations» du peuple. Pour lui, être dans l´opposition «ne signifie pas uniquement participer aux élections mais aussi corriger les aspects négatifs et éliminer les déviations, le clientélisme et les privilèges».
Il a déclaré que son mouvement consacrera, désormais, son action politique à deux dossiers qu´il juge «essentiels», à savoir «la prise en charge du front social et la lutte contre la corruption et la criminalité». Un revirement qui n'a pas pour but de gagner la sympathie des citoyens à la faveur des prochaines élections dans le but de réussir. «Le seul souci qui nous anime est la défense de la justice sociale et la lutte contre la corruption et la criminalité, résultant des années de terrorisme», a indiqué M.Soltani.
A cette occasion, il a estimé que «les activités des partis politiques doivent être régulières», estimant «anormal» que les partis «ne se réveillent qu´à la veille des élections».
Le premier responsable du MSP a également évoqué la question du pluralisme syndical qu´il a qualifié de «garant de la démocratie sous réserve du respect des lois de la République». Critiquant le recours abusif à la justice pour faire avorter des mouvements de grève, l'ancien ministre du Travail et de la Sécurité sociale a dans le même chapitre tiré sur l'Ugta qui détient le monopole de l'argent de la sécurité sociale, alors que la configuration syndicale a changé.
A une question concernant les relations algéro-françaises, M.Soltani a indiqué que «la loi du 23 février faisant l´apologie du colonialisme, a suscité la colère du peuple algérien». Dans ce sillage, M.Soltani a souligné la nécessité «d´assainir le climat», notamment suite à «la pondération constatée dans la position officielle de la France», concluant que la signature du traité d'amitié reste tributaire de la repentance de la partie française.


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