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Un rapport annuel accablant
AMNESTY ET LES DROITS DE L'HOMME
Publié dans L'Expression le 24 - 05 - 2006

L'ONG internationale a rendu publique, hier, une expertise très critique sur la situation des droits de l'homme dans le monde.
L'ONG Amnesty International (AI) a rendu publique, hier, une longue expertise sur la situation des droits de l'homme dans le monde, qui se sont, selon l'organisation basée à Londres, passablement détériorés en 2005. Aucun pays n'échappe à une expertise pointue sur les conditions accablantes dans lesquelles se trouve l'un des fondements de la citoyenneté dans le monde : les droits de l'homme, partout minorés et bafoués alors que les libertés afférentes à ces droits se sont encore vu rétrécir durant la période étudiée (2005) selon l'ONG internationale. Les critiques les plus dures ont, encore, été portées contre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, Washington pour le maintien «sans inculpation» de milliers de détenus en Irak et ailleurs, Londres pour avoir essayé de «restreindre» les droits de l'homme après les attentats de juillet 2005. Le Premier ministre britannique, Tony Blair, est dénoncé pour la politique musclée qu'il tenta d'imposer après les attentats du 7 juillet 2005, qui a annoncé «des plans imposant de sévères restrictions aux droits humains». Amnesty accuse aussi le gouvernement britannique d'avoir «(...) cherché à remettre en cause l´interdiction de la torture sur le territoire et à l´étranger et a fait adopter -ou tenté de faire adopter- des lois non conformes au droit national et aux normes internationales en matière de droits humains». Amnesty dénonce, également, le fait que le sol britannique ait été utilisé par la CIA pour le transfert de prisonniers «fantômes» en dehors de «toute procédure juridique». Pour ce qui est des Etats-Unis, l'ONG s'appesantit sur le scandale des détenus sans jugement de Guantanamo, capturés en Irak et en Afghanistan, les «réseaux secrets» des prisons de la CIA qui seraient réparties entre plusieurs pays, et les «disparitions» de détenus. Tous faits qui montrent le cas que Washington fait des droits de l'homme, censés être réhabilités dans des pays comme l'Irak ou l'Afghanistan, mais malmenés dès lors que les intérêts nationaux états-uniens sont en jeu. La Russie aussi n'échappe pas à cette expertise, Amnesty y dénonçant les obstacles érigés contre les défenseurs des droits de l'homme, comme la dépréciation de ces droits par la poursuite de la guerre en Tchétchénie. «Les défenseurs des droits humains étaient en butte à une hostilité croissante» indique l´organisation, quatre jours après que la Russie ait pris, vendredi, la présidence du Conseil de l´Europe, gardien des droits de l´homme. «Le conflit en Tchétchénie a, cette année encore, donné lieu à de graves atteintes aux droits humains (‘'disparitions'', enlèvements, actes de torture, homicides, détentions arbitraires). Les auteurs de ces actes continuaient de jouir d´une totale impunité», relève le rapport annuel de l´organisation, qui parle également de «crimes de guerre». Si les droits de l'homme sont malmenés dans les démocraties occidentales et en Russie, ils sont quasiment inexistants dans une Afrique toujours en butte à la dictature et au totalitarisme d'un autre âge. L'ONG basée à Londres, estime, ainsi, que l'Afrique est toujours le lieu de «graves atteintes» aux droits de l´homme, «meurtres, viols et autres formes de sévices sexuels», dans nombre de pays où les conflits perdurent «les gouvernements et les groupes d´opposition armés ont continué à transgresser les droits humains et le droit international humanitaire au Soudan (particulièrement au Darfour), dans le nord de l´Ouganda, au Tchad, en Côte d´Ivoire et en République démocratique du Congo (RDC)» indique le rapport 2005 de l'organisation de défense des droits de l'homme. Le Maghreb est également épinglé dans cette triste revue des atteintes aux droits humains. Des centaines de prisonniers politiques sont ainsi maintenus en détention selon Amnesty, qui cite notamment la Tunisie, le Maroc et la Libye. A El Ayoun, le chef-lieu du Sahara occidental, occupé par le Maroc en 1975, «plusieurs dizaines de personnes arrêtées ont affirmé avoir été victimes d´actes de torture ou de mauvais traitements visant à les contraindre à signer des aveux (...) ou à les punir pour avoir prôné l´indépendance du Sahara occidental» écrit Amnesty dans son rapport annuel. L'ONG accuse aussi le Maroc, d'«atteintes aux droits humains dans le cadre de la guerre contre le terrorisme». D'une manière générale Amnesty dénonce les «restrictions à la liberté d´expression», notamment de la presse, dans le Maghreb, soulignant qu'en Algérie «une vingtaine de journalistes se sont vu infliger des peines d´emprisonnement pour diffamation», selon l'ONG qui illustre le fait par l´exemple de l'emprisonnent, depuis 2004, de l´ancien directeur du journal Le Matin. Dans cette revue de la situation des droits de l'homme, le Moyen-Orient tient, lui aussi, une bonne place dans le palmarès du déni de droit, selon Amnesty qui relève que «les forces de la coalition dirigée par les Etats-Unis et les troupes gouvernementales irakiennes ont commis des violations massives des droits humains, notamment des actes de torture et des homicides illégaux de civils».

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