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Il était une fois la Mitidja
Exploitations agricoles collectives
Publié dans L'Expression le 25 - 10 - 2021

Après les biens vacants de Ahmed Ben Bella puis la révolution agraire de Houari Boumediene, leur successeur Chadli Bendjedid est venu avec une autre formule pour rendre la terre plus productive, en décrétant la loi N° 87-19 du 8 décembre 1987, afin «d'assurer l'exploitation optimale des terres agricoles, d'augmenter la production et la productivité dans le but de satisfaire les besoins alimentaires de la population et de l'économie nationale, de permettre aux producteurs l'exercice de leur responsabilité dans l'exploitation des terres, d'assurer une autonomie effective aux exploitations, d'établir un lien exclusif entre le revenu des producteurs et le résultat de la production», lit-on dans l'article 1er de cette loi. Ainsi furent créées les exploitations agricoles collectives (EAC) et exploitations agricoles individuelles (EAI). Et la priorité est accordée «aux jeunes ayant bénéficié d'une formation agricole ainsi qu'aux travailleurs au sein de l'exploitation agricole collective», selon l'article 24 de cette loi. Trente-quatre années plus tard, beaucoup parmi ces exploitations continuent de travailler et produisent des richesses, pendant que nombre parmi les exploitants ont dévié de la voie initiale en devenant des rentiers. Ils louent leurs exploitations à d'autres exploitants agricoles, sans faire l'effort de travailler leur terre. Ils sont devenus au fil des jours des rentiers. D'autres ont quitté ces exploitations, comme le prévoit la loi, pour d'autres métiers. Et il y a enfin, ceux qui n'ont pas réussi à tirer profit de cette bénédiction en s'endettant auprès des banques publiques.
Ces dernières années, des murs de barbelés sont érigés entre les exploitations, notamment dans la plaine de la Mitidja. En partant de l'ouest de Boufarik jusqu'à Mouzaïa, partout où l'on se déplace on rencontre les clôtures qui vous interdisent le passage. Interrogés sur cette initiative de dresser les murs entre les vergers, certains disent qu'ils le font pour sécuriser leurs parcelles pendant que d'autres estiment que la loi l'interdit. En attendant la réaction des autorités sur cet aspect, le citoyen est interdit d'accès; il ne peut ni faire son bol d'air ni se promener dans la nature puisque tout est barricadé. Même aux temps douloureux du terrorisme, il n'y avait pas ces murailles qui auraient contribué à aider les forces de sécurité à cerner les groupes terroristes. Mais il y a pire; certains exploitants se sont adonné, carrément, au morcellement de ces terres et des quartiers entiers sont édifiés ici et là à la place des exploitations, au coeur même de la Mitidja ou destinés à d'autres missions plus lucratives. Les coûts des produits agricoles sur le marché révèlent le seuil de productivité de ces exploitations dont certains les ont déviées de leur objectif initial. Les agrumes de la Mitidja, sur les marchés de gros de la Mitidja même, sont inabordables. Le blé est toujours importé de France ou de Russie en monnaie sonnante et trébuchante. La reine patate n'en finit pas d'empêcher le citoyen lambda de dormir. Il rêve, les yeux ouverts, de patate qui est devenue un phénomène national.

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