Plus d'un million d'électeurs inscrits sont attendus aux urnes, aujourd'hui, pour élire leurs représentants locaux au niveau des 26 communes et l'APW. Pour ce scrutin, prés de 12 millions de bulletins de vote ont été imprimés par l'Anie qui révèle que 108 listes, soit 2 548 prétendants, ont été avalisées. Ces listes représentent 11 formations politiques et plusieurs dizaines de listes d'indépendants, postulant aux Assemblées communales, en plus de 11 listes partisanes et 11 autres listes d'indépendants prétendant à l'Assemblée de wilaya. Pour le bon déroulement de cette opération, 296 centres, 2 425 bureaux de vote, 4 000 urnes, et 2 550 isoloirs sont ouverts. Tandis que plusieurs milliers d'encadreurs sont mobilisés. a Oran, ces élections revêtent une importance plus ou moins relative, comparativement aux joutes précédentes, notamment à celles organisées en 2017 qui ont été décriées. Leurs résultats ont, selon plusieurs candidats, été controversés et dénoncés en raison, notamment de la fraude ayant signalée. Concernant le scrutin d'aujourd'hui, les candidats, partisans ou indépendants, sont, dans leur majorité, unanimes à dire que ces joutes sont d'une «importance capitale». Sinon, comment interpréter l'intensification de l'activité politique qui a marqué toute la période de la campagne de persuasion? se demande- t-on. Lors de la campagne, prés de 80 salles et autres espaces ont été réquisitionnés pour abriter les rassemblements populaires, en plus de 614 sites d'affichage. En plus de la campagne de proximité, guidée par les candidats, cinq chefs de partis ont animé leurs rassemblements populaires dans le centre- ville. Les candidats indépendants et partisans ont exhorté les votants à se rendre en masse aux urnes, en vue de renforcer le front interne, soulignant que «la composante humaine des prochaines assemblées locales sera plus étoffée en termes de compétences». D'autres ont mis en avant l'importance majeure du scrutin, qui «constitue une étape cruciale dans le processus de protection des institutions de l'Etat et leur préservation contre toute menace ciblant la stabilité de la nation». Ils ont appelé à «contrer les ennemis du pays qui cherchent à l'affaiblir en souscrivant à des agendas étrangers». Plusieurs chefs de partis ont, eux aussi, estimé que «les élections législatives d'aujourd'hui, constituent un tournant décisif dans le processus d'édification de l'Algérie nouvelle, estimant que «l'heure est venue pour passer au véritable changement auquel aspire le citoyen qui «passe par un choix judicieux de ses représentants aux assemblées locales». Les chefs de partis ou encore les candidats ont, durant toute la campagne, été unanimes à affirmer que «la responsabilité incombe désormais au citoyen qui doit participer à réaliser la démocratie et l'Etat de droit, en votant au profit des compétences capables de faire entendre leurs voix haut et fort». D'autres estiment que «les élections sont la seule alternative pour construire les institutions de l'Etat et accompagner et contrôler l'action du gouvernement», soulignant que «pour y parvenir, il faut choisir le meilleur». D'autres encore ont plaidé pour un vote massif afin de «consacrer un Etat démocratique populaire et social, axé sur la Déclaration du 1er Novembre 1954 et du Hirak», insistant sur le «choix de prétendants chevronnés», s'employant à «ancrer le principe de la liberté pour l'édification de l'Algérie nouvelle».