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Benbouzid fait marche arrière
LE FRANÇAIS DÈS LA 2E ANNEE PRIMAIRE
Publié dans L'Expression le 31 - 05 - 2006

Le ministre a qualifié la décision d'enseigner la langue française, à partir de la deuxième année du cycle primaire, de précipitation.
La décision d'enseigner la langue française, à partir de la deuxième année du palier fondamental, a été une erreur, tempête le ministre de l'Education nationale à partir des studios de la Chaîne I de la Radio algérienne. L'énoncé est très lourd, d'autant plus qu'il intervient au lendemain de la journée consacrée à la problématique de l'enseignement des langues étrangères en Algérie. Lors de cette même rencontre, le chef de cabinet du ministre a réitéré le fait que l'introduction de la langue française dès la 2e année primaire et de l'anglais dès la 1ere année moyenne est l'un des axes de correction essentielle conçu par le dispositif de refonte.
Des experts, bien avant la sortie fracassante du ministre, ont tiré la sonnette d'alarme quant à la situation de l'enseignement des langues étrangères en Algérie. Quelques heures après, c'est le ministre en personne qui classe la décision d'enseigner le français à partir de la 2ème année du cycle primaire dans le répertoire des «erreurs de la réforme». «La décision d'enseigner la langue française à partir de la deuxième année du palier fondamental a été précipitée», pense le ministre qui, après tout, précise que son avis résume le résultat de la commission chargée d'évaluer les réformes. A partir de l'année prochaine, soit l'année scolaire 2006/2007, le français ne sera enseigné qu'à partir de la troisième année primaire, à en croire Boubekeur Benbouzid. Pourtant, le programme de refonte stipule dans ses textes le renforcement de l'enseignement des langues étrangères à travers tous les paliers. Une décision signée même par le premier magistrat du pays. Afin de rectifier un pas de danse raté, le ministre, en guise d'argumentaire, affirme qu'il «est impératif à l'élève de maîtriser la langue arabe avant de passer à une autre langue». Une telle décision est-elle uniquement d'origine pédagogique vu que, en toile de fond, faut-il le reconnaître, les partisans du fondamentalisme cachent mal leur volonté de torpiller le projet de refonte du système éducatif. Boubekeur Benbouzid s'agrippe, par ailleurs, à la nécessité de revaloriser la langue arabe et les disciplines glorifiant les fondements de la société algérienne. «Nous avons décidé de renforcer l'enseignement de la langue arabe à tous les niveaux et revoir à la hausse son coefficient et son volume horaire». Idem pour ce qui est des deux autres disciplines, en l'occurrence l'histoire et les sciences islamiques. Après quoi, le ministre n'a cessé, durant son passage à l'émission radiophonique «Tahaoulat» de la Chaîne I, de clamer que toutes ces décisions n'ont rien de politique. Il n'y a pas longtemps, des établissements privés n'ayant pas «respecté» la disposition d'enseigner leurs programmes en langue arabe, condition sine qua non pour la survie d'une école privée, ont fait objet de décisions de fermeture. Au stade où en sont les choses, le ministre s'est, une fois de plus, montré ferme à l'encontre des 39 écoles en question Il a réitéré, dans la foulée, son appel aux parents d'élèves de prendre le chemin de l'école publique. «Le programme de réforme n'est pas un Coran à appliquer, mais plutôt des choses qui peuvent être changées», explique derechef le ministre à propos des décisions nouvellement prises.
Les sciences islamiques, objet, l'année dernière d'une vive polémique à la suite de la décision d'annulation de cette matière du troisième palier, retrouveront désormais leurs couleurs. Elle est sélectionnée aujourd'hui, à la suite de ces nouvelles décisions, parmi les disciplines les mieux loties. «Nous avons décidé aussi de généraliser l'enseignement et l'examen des sciences islamiques à tous les paliers de l'enseignement», laisse entendre Boubekeur Benbouzid qui, encore une fois, n'a pas omis de dire que laquelle décision ne répond à aucune pression politico-partisane. Faut-il rappeler que la décision prise l'année dernière d'annuler cette discipline du palier du secondaire a été vite corrigée à la suite de la montée au créneau des tenants de la thèse islamiste au sein de l'école algérienne. Aussi, dire que l'annulation de l'enseignement du français à partir de la 2e année du cycle primaire répond à certaines pressions, est un pas difficile à ne pas franchir.


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